KAITHLEEN BEE LEWIS Jessica Stroup. » © gif by stuppet. ♥

_* Quelques informations. }

Votre Age : Dix-sept ans.
Votre date & votre lieu de naissance : Née le 28 Décembre 1991 dans le Connecticut.
Vos parents : Prénom, âge, emploi ...
Des frères et soeurs ? : Kaithleen est fille unique, cépendant, elle aurait beaucoup aimé avoir un grand frère ou bien une petite soeur.
Avez-vous déjà eu à faire à la police ? : Non.
Votre inscription à Hurston est-elle un choix ? : Pas vraiment.
Avez-vous déjà été suivi par un professionel ? : Non.

_* Vous, votre vie. On vous écoute !. }

Histoire :

« Eileen, veux-tu m'épouser? »

Une voix masculine s'était élevée. Il avait posé cette question tout en prenant la pose, vous savez comme à la télé lorsque vous demandez la femme de votre vie en mariage. Il avait dit cela comme s'il connaissait la phrase par coeur, à croire que ce n'était pas sa première fois. Il avait beau paraître sûr de lui, il ne l'était pas pour autant ; son coeur battait la chamade et un frisson lui parcourut tout le long du dos. Le jeune homme devait avoir environ vingt ans, et devait être l'un des plus beaux garçons du restaurant. Il avait ce sourire qui fait tomber les filles, d'ailleurs, durant ses années de lycée, il était l'un des plus populaires. Eileen quant à elle était quelque peu différente ; elle n'était pas aussi populaire que Nate certes, cela dit, elle avait du succès auprès des garçons. Ce fut lors de sa deuxième année au lycée que le jeune homme sortit avec elle. Il faut dire que ce n'était pas facile surtout lorsque l'on sait que la plupart des filles étaient des « pouffes » à ce moment là, quoique maintenant il y en a toujours autant. Elles étaient toujours là à trainer avec Nate afin de rendre jalouse Eileen, tentant de causer leur rupture : ce qui marcha. Disons que leur relation n'a jamais vraiment était stable jusqu'au jour où il l'a demandé en mariage. Ce qui m'amène à continuer là ou j'en étais. Eileen en entendant cette phrase poussa un petit cri aigue ; elle n'en croyait pas ses oreilles. De plus, la bague que Nate lui montrait était merveilleuse. Vous devez vous douter de la réponse qu'à donner Eileen à Nate, hein? C'est en lui sautant dessus qu'elle fit « Oui, ... je ... oui bien sûr. Je t'aime. ♥ » Ce qui m'amène à dire: « Oh, qu'elle belle union, & God que l'amour est douloureux et profond. »

« Maman, tu crois qu'un jour je ... je serais aussi grande que toi et papa? »

Kaithleen était assise en train de dessiner sur son mini bureau, sa mère en face d'elle, occupé à ranger quelques petits trucs qui traînaient. En entendant ce que sa petite fille venait de lui demander, la jeune femme se mit à rire. Elle s'approcha de la belle et tout en la regardant dans les yeux lui répondit, avec ce sourire qui faisait si souvent rayonner le coeur de Kait' : « Tu sais ma chérie, être une grande personne n'est pas une chose très amusante, crois-moi. Tu es encore jeune et tu devrais en profiter. On n'a pas tout les jours six ans que je sache. Si j'étais toi, ... je ferais le voeu de garder cet âge. Ce que je veux dire par là, c'est qu'à partir du moment ou tu es dans la cour des grands ... ». Elle marqua une pause avant de poursuivre : « Je suis sûre qu'un jour tu comprendras. Puis, tu es ma petite chouquette mon coeur, reste toi même et ne cherche pas à grandir trop vite, d'accord ? » Pourquoi Kaithleen avait-elle posé cette question? Il faut dire qu'elle même ne le savait pas vraiment. Peut-être était-ce à cause de toutes ses filles qui - pour la plupart - devaient avoir son âge, et qui lui répétaient constemment qu'elle était une « naine », « une gamine »; surtout cette Cindy, cette sale peste avec qui elle s'était disputé le matin même. « T'es qu'une sale vipère et en plus de ça ... une vraie gamine. » Elle l'avait dit d'une façon qui avait déplu à la belle Kaithleen, et qui l'avait également, beaucoup blessé. Certes, elle n'était pas très grande, mais quand même ! Par la suite, elle n'avait cessé de penser à ce que Cindy avait dit, du moins jusqu'à ce qu'elle pose cette question à sa mère ; Eileen avait réussi à faire oublier à sa fille ce désagréable épisode.

« N'y pensez même pas ! Non, je... nan, je ne bougerais pas d'ici, mer... »

Kaithleen venait tout juste d'avoir quinze ans. Sa fête d'anniversaire s'était passée merveilleusement bien. Son premier trimestre dans ce lycée s'était très bien déroulé ; elle était fière d'elle même si au fond, elle savait qu'elle aurait pu mieux faire. Dans cet établissement elle n'avait pas eu de difficulté à se faire des amis ; en y réfléchissant bien, étant très sociable, Kaithleen n'a jamais eu de problème pour se faire des amis - ainsi que quelques ennemis. Une semaine s'était écoulée depuis ses quinze ans, et jamais elle n'avait été aussi heureuse ; tout se passait à merveille, du moins jusqu'à ce jour ... Pourquoi ne pouvons-nous pas être heureux sans pour autant être malheureux par la suite ? Est-ce trop demander ? C'est vrai, non ? Apparemment oui. Que s'est-il donc passé pour que le compte de fée de l'adolescente prenne fin si brusquement ? Et bien ... il se trouve que ses parents avaient prévus de déménager et ne l'avaient pas mise au courant. La date ? Dans moins d'une semaine ; à peine le temps de dire au revoir à ses proches. En ce qui concerne le lieu, c'était à Phoenix. Kaithleen sentait au plus profond d'elle même que là-bas elle vivrait un véritable enfer. Certes ce n'était pas si grave de déménager, mais pour elle, à ce moment-là c'était comme ci ... le monde entier s'écroulait. Que ses parents lui annoncent qu'ils déménageraient lorsqu'elle était en primaire ou encore au collège ne l'aurait pas dérangé, mais maintenant, au lycée ... et en plus en plein milieu de l'année ... Comment avaient-ils pu lui faire ça ? Elle ne comprenait pas. « Tu ne bougeras pas de là ? Et ... depuis quand tu te mets à prendre des décisions ? » Encore une fois il fallut que son père se la ramène ! Se taire lui était-il si impossible ? La jeune fille se précipita dans sa chambre. Ce n'était donc pas une blague ; ils étaient sérieux, elle partirait de cette ville dans moins d'une semaine. D'ailleurs, sans même qu'elle s'en soit rendu compte, la plupart des affaires étaient déjà mises dans des cartons, prête au transfert.

« Je m'appelle Kaithleen, mais tu peux m'appeler Kait'. »

Ce fut après deux jours de route qu'elle arriva enfin à Phoenix en compagnie de ses parents. En annoncant son départ, tous ses amis avaient étaient choqués ; elle partait si vite ! Disons qu'ils avaient eu la même réaction que Bee face à ses géniteurs. Elle entendaient des « Tu vas beaucoup nous manquer Kait', on ne t'oublira jamais. » ou encore « On restera en contact, puis ne soit pas trop gentille avec ces personnes de Phoenix. » Ce jour-là, elle eu les larmes aux yeux, et encore, le pire fut de dire au revoir à son petit-ami et à sa meilleure amie d'enfance. Elle s'était sentit si mal à ce moment-là ... ce serait vous mentir que de dire qu'elle n'en voulait pas à ses parents. Ses larmes n'avaient cessé de couler durant son voyage, elle n'avait aucunement l'envie de parler à ses parents. Dans la voiture il y avait eu ce silence durant ces deux jours ; elle ne répondait jamais à ce qu'ils disaient « Tu sais, nous n'avions pas vraiment le choix, puis, tu pourras les appeller ou encore leur parler sur msn. ». A peine arrivée, elle sentait déjà la chaleur du soleil sur sa peau. Une fois là-bas, elle ne fit pas forcément attention au jardin et au luxe de sa maison, celle-ci était d'une grande beauté, bien mieux que l'ancienne, mais elle n'y prêta pas attention, sans doute était-elle trop occupée à penser à ses amis qui se trouvaient à présent à des kilomètres. Lors de sa rentré dans ce nouvel établissement, la première chose à laquelle elle avait pensé était de faire demi tour. Mais elle était trop angoissée et trouvait que c'était bien trop tôt ; elle allait laissé une chance à ce nouveau lycée. Elle s'était présentée dès la première heure de cour - son nouveau prof le lui ayant demandé - son coeur s'était emballé, et elle ne cessa de jouer avec ses mains. Ce fut lorsqu'elle fut assise à sa place loin des regards qu'elle se sentit légèrement mieux.

« Je vois que tu es perdu, je peux t'aider si tu veux. »

Sa première journée dans ce lycée s'était vraiment mal passée. C'est une journée qu'elle n'oublira sans doute jamais ... Disons que ce fut dès le premier jours qu'elle se fit des ennemies et non pas qu'un, ou plutôt, dans le cas précis, une. La chance n'était pas avec elle ! La jeune fille avait l'impression de vivre un véritable cauchemard. Déjà qu'elle n'arrivait pas à croire à ce « changement » de vie, il fallait qu'elle ait des problèmes dès le premier jour. Lorsqu'elle était partit à la cafeteriat, sans le faire exprès, Kaithleen avait trébuché, et avait, par la suite, tâché une fille qui faisait partit des plus populaires du lycée ; le genre de pouffe qui pique une crise pour très peu. Encore un peu et elle aurait sautée sur Kaithleen. Celle-ci étant dans sa classe, elle avait retirer sa chaise lorsque Kait' était sur le point de prendre place. Vous ne pouvez pas savoir à quel point elle avait eu honte à ce moment-là et en plus de cela, elle s'était fait mal en tombant. Après cela la jeune fille ne put rester, elle s'immobilisa quelques secondes sur le sol sa respiration s'étant coupée puis prit ses affaires, afin de sortir de la pièce ; elle était en larme. Pourquoi fallait-il que ça tombe sur elle ? Elle monta donc au cinquième étage sachant qu'il n'y avait généralement personne. Elle s'était assise à même le sol et ce fut en se remémorant toute sa vie d'avant qu'elle se mit à pleurer de plus belle. Elle n'avait cessé de pleurer lorsqu'un jeune homme lui adressa la parole ; elle s'empressa de sécher ses larmes à l'aide d'un mouchoir qu'elle tenait en main, mais c'était trop tard, il avait déjà vu qu'elle pleurait. D'ailleurs, on l'entendait sangloter depuis l'autre bout du couloir et elle était la seule personne présente à cet étage - excepté lui -, alors comment aurait-il pu ne pas savoir que s'était elle, la pauvre petite créature en larme ? Elle leva doucement les yeux vers lui ; il avait ce sourire ... un sourire si ... rassurant ! Elle ne le connaissait pas et ne l'avait encore jamais vu - normal en même temps elle n'était là que depuis le début de la matinée -, mais sa présence l'apaisait presque. Il s'était assis à ses côtés et Kaithleen lui avait expliquer tout ce qui s'était passé, et pour une fois, depuis son arrivée à Phoenix, la belle s'était mise à rire. Il avait deux ans de plus qu'elle et était en terminal. Ce jeune homme avait un charme fou et c'est surtout pour cela que Kaithleen ne comprit pas pourquoi il était venu vers elle au lieu de faire comme les autres idiots de ce lycée : l'ignorer, ou pire, la ridiculiser. Il lui remonta le moral et ce fut avec un grand sourire qu'elle rentra chez elle en sa compagnie. Elle avait cependant seché tous les cours de l'après midi, ce qui n'allait pas forcément plaire à ses parents. Mais après tout, ce n'était pas comme-ci elle voulait revoir les personnes de sa classe ...

« C'est bon ça va, j'suis plus une enfant, merde. »

Kaithleen était à Phoenix depuis maintenant plusieurs semaines. Elle avait rencontré plein de monde et l'affreux incident de début d'année était désormais oublié de tous ; sauf d'elle. En effet, comment oublier sa rencontre avec ce jeune homme qui l'avait sauvé de son cauchemar ? Impossible. D'une part, parce qu'elle lui serait à jamais reconnaissante pour ce qu'il avait fait pour elle, et d'autre part, parce qu'ils étaient désormais inséparables. Ils s'adoraient et l'un comme l'autre savaient qu'ils n'y avaient rien de plus que de l'amitié de possible entre eux, mais ils éprouvaient tellement d'affection l'un pour l'autre que ça en devenait étouffant ; du moins pour Kaithleen. Et oui, avoir toujours quelqu'un derrière soit pour vous dire de faire attention, c'est gonflant, surtout quand ce n'est même pas l'un de vos parents ! Parce qu'on dit souvent qu'ils sont « chiants » à nous coller comme des chewing-gum sous les semelles, mais quand il s'agit de nos amis, c'est pire. Certes, Kaithleen adorait passer presque tout son temps avec E., mais elle en avait ras le bol qu'il soit tout le temps en train de la fliquer, de vérifier ses fréquentations. Il ne pouvait pas la laisser respirer un petit peu ? Trop protecteur. C'était vraiment ça son défaut. Alors Kaithleen s'énervait. Mais aujourd'hui, c'était pire que d'habitude. Elle lui balança cette phrase avec une telle colère qu'E. en resta immobile. Il la regardait avec de grands yeux et tenta de la calmer, mais Kaithleen était un peu sur les nerfs ses derniers temps ; les parents, les cours ... et E. qui lui prenait la tête parce que soit disant, elle traînait avec des gens un peu trop « rebelles » ... elle avait de quoi s'énerver. La jeune fille poussa E. jusqu'à la porte de sa chambre et la referma derrière elle. Elle tourna la clef dans la serrure ; Ouf ! Enfin seule.

« Et alors, ça fait du bien de ne pas suivre les règles parfois ! »

Kaithleen venait d'expliquer à Edda, l'une de ses amies, sa présence à la fête de Jena. Elle avait dit à tout le monde qu'elle n'aurait pas la possibilité de venir parce que ses parents n'étaient pas d'accord, mais elle avait finalement décidé de ne plus jouer à l'adolescente sage qu'elle avait toujours été : elle venait de faire le mur. Le sourire aux lèvres, un verre de vodka à la main, Kaithleen tentait de se frayer un chemin parmi tous ces gens. Elle ne connaissait pratiquement personne excepté Edda, Jena, Lucas, Dixon et Sean ; ces jeunes gens qu'E. considérait comme infréquentables parce qu'ils étaient soit disant trop inconscient. Mais qu'y a-t-il de mal à se rendre à une fête, à boire un peu, à fumer quelques joints et à danser jusqu'au bout de la nuit ? Jusqu'à ce soir là, Kaithleen n'en avait aucune idée. Elle s'éclatait comme une folle sur la piste de danse, draguer à tout va et ne se posait aucune question. C'est ainsi qu'un jeune homme - dont elle n'a aucune idée du prénom d'ailleurs - l'entraîna à l'écart des autres, dehors. Il avait une bouteille à la main et ne cessait de remplir le verre de Kaithleen dès qu'elle l'avait terminé ; quand ils décidèrent de rentrer à l'intérieur, elle était tellement bourrée qu'elle ne pouvait pas faire un pas. Le jeune homme la soutint et la monta jusqu'à une chambre, à l'étage. Et là, ce qui devait arriver arriva. Il commença à la déshabiller sans qu'elle ne puisse faire le moindre geste ; en quelques minutes à peine, elle était nue. Il grimpa sur elle et les choses s'enchaînèrent. Kaithleen se débattait mais le jeune homme, lui aussi complétement saoul, n'avait aucunement conscience de son refus. Il lui vola sa viriginité.

« Je suis désolée »

Kaithleen prononça ses mots d'un air complétement sonné. Elle se souvenait vaguement de ce qui s'était passée la veille au soir ; de la musique, des gens, de l'alcool, des joints, un garçon ... puis une douleur, une souffrance attroce. Elle avait été trop bête, elle avait perdu la seule chose qui comptait le plus pour elle : sa virginité. Comment avait-elle pu être assez idiote ? E. lui avait pourtant bien dit qu'Edda, Jena, Lucas et les autres étaient « dangeureux » ! Si seulement elle l'avait écouté ... mais non, elle avait voulu jouer à la grande fille qui n'a besoin de personne, et voilà que maintenant, elle était coincée dans son salon avec un père furieux et une mère hystérique. Ils ne voulaient pas lui foutre la paix un peu ? Ils voyaient pas qu'elle n'était pas bien ? Apparemment non. La seule chose qu'il savait, c'était que leur petite ange de gamine était sortie sans leur permission ; et à leurs yeux, c'était inadmissible. Kaithleen était tellement sonnée par les souvenirs qui la hantait qu'elle n'entendait même pas tout ce que ses parents racontaient. Elle comprit vaguement quelques mots et expressions : « inconsciente », « irresponsable », « faire quelque chose », « institution ». Elle avait l'impression d'écouter du hard rock ; une musique aux sonorités violentes qui lui donnaient mal au crâne. Mais ce n'étaient en réalité que des paroles et des cris ; la fureur de ses parents complétement anéhentis de voir leur stéréotype de petite fille parfaite s'effondrer. Kaithleen mit un moment avant de réaliser qu'ils venaient de prendre une décision pour la remettre dans le droit chemin : l'envoyer à l'Institution Hurston. Elle n'avait aucune envie d'aller dans cet établissement pour cinglés, mais elle n'avait pas non plus la force de refuser. Elle envoya un texto à E. pour lui dire qu'elle s'en allait, puis elle fit ses valises, le coeur lourd, les yeux emplient de larmes.

Caractère : Kaithleen est une jeune femme semblable à un ange, du moins on la compare souvent à celui-ci. Elle a une jolie bouille et en plus de cela s'ajoute son doux caractère. Elle est très souvent en train de rire ou de sourire ou encore les deux en même temp ; certes, il est impossible de sourire et de rire en même temps mais elle peut toujours sourire puis rire, non ? Kaithleen est pleine de vie elle ne peut rester chez elle toute une journée ou alors c'est vraiment qu'elle en est obligée. Qu'il y ait de la pluie de l'orage ou encore de la neige, cela ne la rendra pas de mauvaise humeur, certainement pas, bien au contraire, ça l'amuse. Elle aime aider les personnes en ayant besoin, que ce soit un(e) ami(e) ou un(e) inconnu(e). Enfin ... ça dépend ... quand il s'agit d'un inconnu, elle est tout de même un peu flippée. Bah quoi ! qui nous dit qu'il n'a pas un flingue caché dans son caleçon ? Avec tout ce qu'on lit dans la presse et ce qu'on voit aux informations, on a bien le droit de psychoter un peu de temps en temps non ? En tout cas, Kaithleen s'autorisait ces petits instants de stress. Et oui, être toujours zen, elle n'aime pas ça. Alors parfois, elle s'amuse à délirer sur des trucs complétement farfelus ; peut être que le gars qui est en train de téléphoner, assis à la terrasse du café d'en face est en train de prévoir un coup pour cambrioler la banque, à deux rues d'ici ; peut être que la jeune femme qui court avec un bébé dans les bras vient de le prendre dans une poussette et à l'intention de s'enfuir avec lui à l'autre bout du monde ... Kaitheleen Bee Lewis - qui déteste se faire appeler ainsi par ses professeurs ou bien par ses parents lorsqu'elle fait des conneries - est une grande rêveuse aux idées bizarre, mais elle est loin d'être narcissique, lunatique, égoïste ... Elle ne se laisse pas faire mais c'est quand même une fille très sympa. Mais soyez prévenu, ne comptez pas sur elle pour qu'elle se fasse toute petite quand vous venez l'emmerder ! Elle déteste les gros cons qui se croient tout permis, et elle n'hésite pas à l'ouvrir pour les remettre à leur place, quitte à se prendre un joli coup de poing dans le nez. Kaithleen a beaucoup d'humour ; elle aime rire, faire des grimaces et jouer à la fofolle. Mais ce n'est pas pour autant qu'il s'agit d'une gamine, loin de là. Cae malgré tout, Kaithleen est mature et responsable. Elle est un petit bout de femme simple et saine d'esprit, à l'écoute des gens et complètement folle : vivre n'est vraiment pas difficile pour elle, elle adore ça. Kaithleen à beau ressembler à un ange, ce n'est pas pour autant qu'elle n'a pas un petit côté diabolique. Juste un petit conseil : ne la jugez pas trop vite. Kaithleen s'énerve assez vite et parfois pour rien, du moins lorsqu'un adulte la cherche ne serait-ce qu'un peu, elle part rapidement en vrille. Et surtout, ne vous avisez pas à critiquer sa famille ou ses amis ... elle a horreur de ça. Elle est très vite blessée, mais elle ne montre pas forcément. Sa suceptibilité, elle essaye de la cacher. Cependant, lorsqu'elle sort ses griffes, on comprend qu'elle a été vexée. Dans ces cas là, mieux vaut éviter de la chercher, de l'insulter ou pire de la frapper ... lorsqu'elle péte un plomb, ce n'est pas beau à voir ! Kaithleen est aussi jalouse. Elle ne le cache pas mais elle ne l'est pas au point de suivre son petit-ami comme un petit toutou, heureusement pour ce dernier. Cela-dit, si on la trompe, elle peut très vite devenir insupportable et très méchante ; elle ne supporte pas qu'on trahisse sa confiance. Kait' est loin d'être une fille facile, elle est certes gentille, drôle, à l'écoute, douce et bien d'autres ... ce n'est pas pour autant qu'elle est naïve et se laissera faire par des mots tendres. Beaucoup de mecs ont tendance à vouloir la mettre dans leur lit et c'est à chaque fois avec grand plaisir qu'elle les remet à leur place. Du moins, elle l'a fait jusqu'à ce fameux soir à qui elle doit son arrivée à l'Institution Hurston. Elle avait un peu trop bu et elle a tout perdu. Désormais, elle est très renfermée sur elle-même, parle très peu, à peur des gens - surtout des garçons - ne sourit plus, ne rigole plus et ne s'amuse plus à délirer sur d'éventuels cinglés ; elle sait que désormais, elle est entourée de fous, alors elle n'a plus le temps de s'imaginer des trucs. Elle se contente de prier pour qu'un psychopathe sexuel ne la choississe pas comme victime, préférant la fille de la chambre d'à côté. Et même si elle n'en a pas encore réellement conscience, elle est sans cesse en train de rêver - depuis ce fameux jour qui bouleversa sa vie - à une personne qui saura, faire renaître en elle celle qu'elle avait toujours été ... la jeune fille souriante, drôle, heureuse qu'elle adorait. Mais quelqu'un pourra-t-il guérira sa blessure ? Aura-t-elle assez confiance en une personne pour raconter son histoire ? Après tout, elle est chez des fous ...

Votre arrivée à l'Institution : Le voyage de Phoenix à New Perri fut une horreur pour Kaithleen. Son père et sa mère passèrent leur temps à lui faire des reproches ; comme si elle avait besoin de ça. Elle était au fond du trou, et voilà qu'eux, ils en rajoutaient une couche avec leur cris désespérants. Elle n'avait quand même pas tenté de s'enfuir à l'autre bout du monde MERDE ! Kaithleen avait vraiment du mal, mais elle essayait de rester calme ; elle serait les dents pour ne pas se mettre à hurler, les poings pour ne pas se mettre à frapper tout ce qui lui tombait sous la main ... Quand la voiture s'arrêta enfin devant le grand portail de l'Institution, Kaithleen sentit son coeur se mettre à battre à toute allure. C'était ... flippant. Surtout ... non ! Ce n'était pas possible ! Au milieu du grand parc que ses parents traversaient en voiture, une fille, menottée et entourée de deux grands hommes en uniforme s'avançait vers le bâtiment. L'angoisse saisit soudainement Kaithleen ; elle était vraiment en compagnie de cinglés ! Comment elle allait bien pouvoir faire pour se sortir de cette galère ? Elle savait qu'il n'y avait qu'une solution : rester calme et avoir un comportement irréprochable. Elle ne s'énerverait contre personne, n'aurait aucune heure de colle, ne répondrait à aucun professeur ... de toute façon, vu l'état de choc dans lequel elle était toujours, elle ne se voyait pas ouvrir la bouche devant qui que ce soit. Même ses parents n'eurent pas droit à un au revoir. D'ailleurs, ces gros cons, elle ne voulait plus jamais les revoir ! A cet instant, elle rêvait de les savoir morts et enterrés ...

_* Vos préférences. }

Votre film préféré : La maison de cire.
Votre livre préféré : Le rouge et le noir . Stendhal.
Votre chanson préféré : Life is beautiful . Vega4
Votre plat préféré : Spaghetti à la bolognaise.

_* Votre scolarité. }

Appréciation générale du conseil de classe à la fin de l'année précédente : « Ce troisième trimestre a été une véritable catastrophe. Au second trimestre votre moyenne était loin d'être satisfaisante, à présent elle est désastreuse. C'est pour cela que le conseil a décidé, pour votre bien, un redoublement. »
Moyenne générale de l'année passée : 10.9 Premier trimestre : 16.5 Deuxième trimestre : 10.25 Troisième trimestre : 6.2.
Nombre d'heures de retenues depuis le début de votre scolarité : Dix-huit heures.
Matières que vous préférez : Mathématique ainsi que, science de la vie et de la terre.
Matières que vous détestez :

_* Hors-jeu. }

Prénom : Safia.
Age : Seize ans.
Poste-vacant ? : {N}
Double-compte ? : {N}
Comment as-tu connu le forum ? : Hum, impossible de répondre. hihi.
Que penses-tu du désign ? : Dois-je vraiment répondre?
As-tu bien lu le réglement ? Donne nous le code : Hum, je sais c'est « Va lire le règlement ». Nan, mais pas la peine de dire que c'était pas drôle sachant que j'en aie conscience.