Counting stars again ... || Eloïse

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Counting stars again ... || Eloïse Will_11

Zane ferma la porte de son appartement et commença à marcher, les mains dans les poches. Sa journée avait été ennuyeuse comme pas possible. En même temps, elle ne pouvaient pas toutes être comme celle où il l'avait revus ... D'un côté, heureusement, sinon Zane aurait déjà fait une crise cardique. Ca faisait deux ans qu'il ne l'avait pas vu et quatre ans qu'il ne s'étaient pas parler alors bien sûr, ça lui faisait bizarre. Elle était partie, il l'avait fait fuir mais il avait toujours put compter sur Eloïse. Si elle et Lena n'avaient pas été là, il ne serait sûrement plus de ce monde aujourd'hui ... Lena et Eloïse étaient d'ailleur les seules à savoir que sont accident n'était enfaite rien d'autre qu'une tentative de sucide. Pffff même ça il n'y été pas arrivé ... et heureusement ! Qu'il avait été stupide encore une fois, mais Eloïse ne l'avait pas jugé, elle n'avait même pas eut pitié de lui, et c'est pour ça qu'il l'adorait tellement. Elle était différente des autres filles. Zane pouvait lui dire n'importe quoi, même les trucs les plus dégoutants, il savait que ça ne la toucherait pas, et qu'elle allait répondre par quelque chose d'encore plus méchant ... bizarrement, il adorait ça. Ils se prennaient toujours la tête, s'engueulant pour tout et n'importe quoi. De toute façon, leur amitié reposait sur ça. Ils se disaient tout ce qu'ils pensaient, si ils n'étaient pas d'accord l'un avec l'autre, ils se le disaient. C'était même devenu un principe : quand l'un disait quelque chose, l'autre disait le contraire. Ok j'avoue, c'est un peu bizarre comme relation ... c'était hors du commun, mais ils s'amusaient tellement ensemble. Ils en avaient fait des bétises, ils en avaient but des litres d'alcool. Grace à elle, il y avait penser un peu moins, à Summer ... ou du moins quand il était à ses côtés parce que dès qu'elle n'était plus là, le visage de sa meilleure amie, de celle qu'il aimait revenait l'attaquer en force comme pour l'obliger à ne surtout pas l'oublier. Aujourd'hui, plus que jamais il avait besoin de lui parler, de tout lui raconter.

Zane arriva devant la porte noire qui semblait tomber en ruine. A l'interieur, tout était assez sombre, c'était une façon de protéger le trafique de quelques substances ce qui facilitait le travail et rendait le tout plus discret. Une forte odeure d'alcool vint fouetter le visage de Zane. C'était comme si il avait déjà but quelques verres. Il s'avança jusqu'à une table et se mit à regarder autour de lui. Il ne voyait pas grand chose à cause du noir et de la fumé qui volait doucement dans l'air du pub. Comme endroit, c'était très spécial. Il n'était pas vraiment là pour les petits jeunes et ne mettait pas beaucoup de personnes à l'aise. Ce n'était pas vraiment un endroit très conviviale disons, mais tous ceux qui venaient là ne recherchaient pas de la convivialité de toute façon. Un gros monsieur visiblement bouré monta sur une table il leva le poing en l'air et cria : "C'est l' Révol..tion Faut A' ller lui cou 'pé la têteuhhhhh à Louis seiiiizeuh !" Puis il tompa de la table et s'étalla de tout son long sur le sol crasseux. Il se releva en suite d'un bond puis marmona : "Ben m'ou'a ze vais a' ller faire un groooooos dodo ! Ou qu'il est Pinpin mon la' pin ?" Puis finalement, il se coucha sur le sol et commença à ronfler bruillament. Quelques gars le soulevèrent pour l'emmener dormir dehors.
Deux ou trois filles entrèrent. Elles étaient habillé ... froidement pour la saison disons. Leur haut était transparent et elles portaient chacune une mini jupe qui laisser voir un string qui montait bien haut ... Elle prennaient sûrement leur pause entre deux clients. Un grande blonde soupira en racontant son premier client à ses amies : "... nan mais écoute ! Quand j' te dis poilu d' partout j' dis bien de partouuuuuuuu... " Zane tourna la tête.
Quelques hommes discutaient à voix passe en regardant autour d'eux, d'autres ne faisaient que passer pour donner nu sac à un autre qui leur donné de l'argent en échange. Une serveuse vint lui demander si il voulait boire quelque chose, il commenda de la vodka. Zane reporta son attention sur la porte d'entré qui fini par enfin laisser entrer Eloïse. Deux mecs pas loins sifflèrents en chuchotant quelque chose comme : "Regarde ce qui vient d'entrer ..." Zane leur jetta un regard mauvais et les deux hommes se turent. Zane regarda Eloîse venir vers lui puis il la salua.

-Coucou ! Comment ça va ?

Zane tourna la tête vers les deux hommes qui les regardaient. Quand ils croisèrent le regard de zane, ils détournèrent le regard. C'était sûrement des hommes mariés qui venaient ici pour se pleindre de leur problèmes d'argent ou de ménage en rêvant à une autre vie en regardant les jeunes filles comme Eloïse. Ils n'était pas bien méchants, ça se voyait, mais Zane ne les aimait déjà pas. Ici, il n'aimait personne, dans ce bar et c'est bien pour ça qu'il l'avait choisi : pour pouvoir parler avec Eloïse sans être dérangé.
Eloïse s'assit en face de lui et la serveuse vint servire la vodka de Zane puis prit la commande de Eloïse. Finalement elle s'éloigna. Zane sourit à Eloïse et but une gorgé de sa boisson.

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Elle était en train de tomber. Le bord de la falaise, elle ne l'avait pas aperçu. Elle marchait, tranquillement, lorsque soudain, elle est tombée. C'était comme dans les dessins animés, elle était restée une fraction de seconde en l'air, avec aucun support pour ses pieds, puis sa chute avait commencé. Elle durait depuis des heures, en dessous d'elle, c'était le noir. Elle ne voyait pas où elle allait, elle tombait sans fin, les larmes coulaient sur ses joues sans qu'elle ne puisse les arrêter. Elle allait mourir. Tant de fois elle avait tenté de se donner la mort, mais jamais elle n'avait osé aller jusqu'au bout de la chose. Et maintenant, qu'elle allait réellement mourir, et qu'elle ne l'avait pas fait exprès, elle se rendait compte qu'elle n'avait pas envie de mourir. Pas avant de l'avoir revu. Lui. Ces yeux chocolats qu'elle ne peut oublier. Soudain, alors qu'elle avait perdu tout espoir, une main surgit de nulle part, et lui saisit le bras, stoppant brutalement sa chute. Aoutch. Eloïse resta immobile dans le vide pendant un long moment, le coeur battant. Puis elle osa enfin lever les yeux. C'était Lui, il l'avait sauvée.

« Elo', réveilles-toi ! »
Une main tapota son épaule, et Eloïse se redressa en sursaut. Elle ne savait plus où elle était. Après quelques instants, elle se rendit compte qu'elle était dans le parc de l'Institution, allongée sur un banc, et qu'elle s'était endormie. Elle déglutit, et se redressa lentement, encore étourdie par son rêve.Puis elle sembla enfin remarquer la fille qui se tenait devant elle. Elle ne se souvenait pas de son prénom, mais savait qu'elles étaient assez bonnes copines. Elle fronça les sourcils, essayant de remettre un prénom sur son visage, mais impossible.
« Il est bientôt huit heures, tu devrais aller à ton dortoir. »
Cette fois-ci, Eloïse se leva vivement du banc. Huit heures ?! Et merde! Elle allait encore être en retard. Elle esquissa un sourire en guise de remerciement à la fille qui l'avait réveillée et dont elle ne se souvenait toujours pas le prénom, puis marcha à vive allure vers le portail.
« Tu vas où ? Si on te prends dehors à cette heure là, tu vas te prendre des heures de retenue! »

Eloïse fit la sourde oreille et passa le portail. L'année dernière, elle avait eut 552 Heures de retenue, et cela n'allait apparemment pas changer cette seconde année. Elle s'en fichait un peu, à vrai dire. Elle faisait ce qu'elle voulait, elle n'avait pas choisi d'être dans cette institution, alors n'allait pas obéir scrupuleusement à tous ces stupides règlements. Si elle se prenait des heures de retenue, tant pis.

Les rues commençaient à se faire sombre, et les battements du coeur de la jeune fille s'accéléraient au fur et à mesure qu'elle marchait. Elle avait toujours eu une trouille bleue de se balader seule dans les rues de New Perri, la nuit..et surtout elle avait, dans la précipitation et la peur d'oublier Zane, laissé son portable, son sac, son carnet, tout à l'institution. Si elle faisait une mauvaise rencontre, elle n'aurait plus qu'à crier. Tachant d'oublier ces sombres pensées, elle se mordit la lèvre et continua à marcher, avant de se rendre compte que ses jambes tremblaient et avaient du mal à la soutenir. Avisant un arrêt de bus, elle s'y adossa un instant et essaya de se calmer. Mais elle voyait encore ce rêve se dérouler devant ces yeux, cette chute infinie, cette paume chaude...et ces yeux chocolatés. Pourquoi est ce qu'elle ne pouvait l'oublier ? Ça n'avait été qu'une rencontre, une stupide rencontre. C'était un garçon comme les autres. Alors pourquoi ne pouvait-elle pas se l'enlever de la tête ?! Il l'obsédait, jour et nuit. Elle devait le revoir. Absolument.

Une dizaine de minutes passa, puis Eloïse finit par se redresser, avant de jeter un œil à sa montre accrochée à son poignet. 2o heures 3o. Elle était en retard. Elle se mordit la lèvre et reprit sa marche. Elle finit par arriver dans la ruelle qu'elle détestait le plus au monde. Deux filles attendaient, assise sur le trottoir et une clope à la bouche. Attendaient quoi, allez savoir. Une porte s'ouvrit, et un homme fut jeté dehors, à moitié endormi. C'était là. Eloïse enfonça ses ongles dans sa paume jusqu'à ce qu'elle soit forcée de se mordre la lèvre pour étouffer la douleur, puis s'approcha de la porte. Bon, c'est parti. Elle poussa la porte et entra.

Le Jack's pub était un immense bordel. Une fille qui devait être à peine plus âgée qu'Eloïse dansait très peu vêtue entre les tables, et se laissait toucher les fesses par des hommes qui portaient une alliance. Des hommes parlaient bruyamment de choses pas très catholiques, entre deux rots, et deux trois filles étaient installées au bar, en train de se raconter les mésaventures de leur vie de traînées. Lorsqu'elle entra, tous les regards se fixèrent un instant sur elle. Deux hommes qui, à en juger par leur tête, devaient avoir trente ans, la regardèrent de haut en bas avant de laisser échapper un sifflement. Eloïse baissa les yeux sur sa tenue, elle portait une jupe noire descendant jusqu'aux genoux et un tee-shirt blanc, rien de très extraordinaire. Elle repéra Zane accoudé au bar et esquissa un sourire, puis elle le rejoint. Elle commanda une vodka, après son rêve, elle avait besoin d'un remontant ; puis reporta son regard sur Zane.

« Ça peut aller...et toi ? »

La serveuse apporta sa vodka, et elle s'empara du verre avant d'en boire une gorgée. Sentant des regards insistants sur elle, elle se retourna, pour croiser le regard des deux hommes qui avaient sifflé lorsqu'elle était entrée. Elle roula des yeux et se retourna vers Zane.

« Je peux savoir pourquoi tu me donnes rendez-vous dans...un endroit pareil ?! »

Zane regardait Eloïse s'approcher. Peu à peu, il réalisait que ce pub n'était pas vraiment l'endroit idéal pour donner rendez vous à une fille, m'enfin bon, Eloïse ne s'effrayait pas pour si peu. Quand même, elle avait pas l'air super rassurée ce qui fit sourire Zane d'amusement. Hihi ... ouais ben il alait moins rire si elle se faisait agrésser ! Eloïse était toujours là, même quand elle devait le rejoindre dans un endroit louche comme aujourd'hui, ou quand il venait de faire une tentative de suicide, ou après une énième dispute, elle était toujours là, jamais elle ne l'avait laissé tomber et Zane lui en était très reconnaissant. Peu à peu, les amis de Zane comprirent que quand ils voulaient l'inviter à leur fête, le plus pratique était encore d'inviter Eloïse puis de dire à Zane qu'elle sera là. Zane venait automatiquement dans ses cas là. Bien sûr, il avait toujours réffléchi à une mauvaise blague dont elle serait la victime. Eloïse en faisait autant de son côté bien sûr. Du coup, quand ils rentraient de la fête, ils étaient souvent dans un sal état ... barbouillés de tarte à la crème ou mouillés de la tête au pied (d'eau ou de n'importe qu'elle autre substence liquide xD). Tout le monde pouvait parier qu'il étaient bourrés, mais la plupars du temps, ils ne l'étaient même pas : c'était un peu leur état normal xD. Et oui, c'était "grace" à Eloïse que tout le monde regardait (et regarde encore) Zane de travers en se disant : "Je me disait bien qu'il avait une tête de PD ..." et c'était grace à Zane que tout le monde regardait Eloïse de travers dès qu'elle avait au dessus de la moyenne en Anglais : "Tssss tout ça rien que parce qu'elle se tape le prof". Merci qui ? Je crois qu'on appelle ça "l'amour vache' ... c'est ça non ? Oui mais ce n'était pas que ça. Ils savaient aussi se calmer et rester serieux ... mais ça ne durait pas longtemps xD. Eloïse réussisait aussi à consoler Zane quand il n'allait pas bien, elle le soutenait et arrivait à lui changer les idées.

Justement, aujourd'hui, il voulait voir comment elle allait s'en sortir pour lui changer les idées xD. Non, il ne l'utilisait pas comme passe temps ! Il avait besoin de la voir. C'était un réel besoin. Tout ce qui se passait ces temps si, il n'y voyait vraiment pas clair et il avait bien besoin de se ressourcer. Il y en a qui partent dans les îles, je sais pas trop où, loins en tout cas. Il y en a qui retournent là où ils sont nés, il y en a d'autres qui rendent visite à leur famille, et il y en a encore qui ne savent pas quoi faire et qui se bourrent la gueule pour chercher du réconfort auprès de ceux qui sont encore plus malheureux qu'eux. Zane, lui, avait Eloïse. Il avait confience en elle et tout simplement, il l'adorait. Elle était sa seule vrai meilleure amie ... enfin c'était la seule qu'il aimait en temps que meilleure amie et rien d'autre si vous voyez ce que je veux dire ... oui, oui vous voyez très bien.

Eloïse approchait et quelques hommes, ceux qui pouvaient encore se tenir à peu près droits, se retournèrent pour la regarder. Elle vint s'assoir à côté de lui et ils se saluèrent. Si, si, je vous jure, ils se saluaient comme des gens normaux, d'ailleur, si on les connaîssait pas, on pourrait carrément croire qu'ils étaient des amis normaux. Quelle naïveté ! Eloïse dit que ça pouvait aller et retourna la question à Zane qui buvait encore une gorgée de vodka.

-Ca va ...

Il avait répondu ça comme ça .... quand on vous demande comment ça va, c'est automatique, même si t'es à deux doigts de te suicider tu répond : "Ca va et toi ?" Zane reposa son verre. Heureusement, Eloïse n'était pas dupe. Elle savait parfaitement que quand un homme boit de la vodka dans un bar louche et qu'il dit qu'il va bien, il fallait pas le croire car c'était sûrement tout le contraire. C'est ça qui est bien avec Eloïse, elle comprend tout. Même les sous entendus les plus tordus. Mais ça, c'était bien les filles les spécialistes dans ce dommaine et Zane était pas doué du tout pour deviné le sens caché de chaque phrase. "Mais nan patate j'ai dis ceci pour que tu comprennes cela." "Ben pourquoi ta pas dit directement cela ? oO" Ouais, un vrai boulet xD Bah c'était bien trop compliqué pour son petit cerveau ... finalement, il ferrait peut être mieux de devenir homo ... hum nan mauvaise idée ça serait bien trop dur de pérsuader Summer de se traverstir xD ... Bon, là je crois que la vodka fait déjà effet ...

Eloïse reprit la parole : "Je peux savoir pourquoi tu me donnes rendez-vous dans...un endroit pareil ?! " Zane fronça les sourcils. Bonne question ... c'était pour quoi déjà ? Arf il avait été bête, c'était pas un endroit très ... sain. Mais bon trop tard. Si il devait s'en vouloir pour chaque faute qu'il commêtait, il passerait son temps à se haïr ... ce qui n'était pas faute ...
Zane regarda autour de lui. Des bourrés, des péripatéticiennes, des filles dénudées, des dealers et eux au milieu de tout ce beau monde. Ils faisaient un peu tache non ? Pas un seul étudient en vue .... ah mais oui, c'était pour ça xD.

-Je voulait être sur de ne pas croiser quelqu'un que je connaîs ... et ici ça risque pas ...

Zane fit encore le tour de la salle du reagrd ... nan ça risquait vraiment pas. Ou peut être un prof déprimé ou en manque de présence féminine. OUi, il imaginait très bien son prof de français ici ...Son prof de français était un barbu qui leur parlait sans arrêt du bois de boulogne, qui insultait les personnages de livre de littérature ou qui au contraire décrivait comme étant son fantasme féminin ... le pauvre vieu, Zane lui donnait encore 5 ans à vivre maximum ... Bref on s'en fou du prof de français.
Zane tourna la tête vers Eloïse. Il ne savait pas quoi dire ni par où commençer. C'était tellement bizarre ... Il avait revu Summer et pourtant il ne savait pas si il était heureux ou triste. Non, il n'était pas triste, mais il n'était pas non plus heureux comme il avait imaginé l'être si un jour il la revoyait. Tout était si compliqué, il était perdu.

-J'ai revus Summer ...

[c'est nul mais je savais vraiment pas quoi écrire TT]

[ Ton post est super; rooh. <3 Le mien par contre...sorry =$ ]

Même si elle avait posé la question, au fond d'elle, elle la connaissait déjà, la réponse. Des années qu'ils se connaissaient, Zane et elle. Elle le connaissait par cœur. Il n'avait pas besoin de parler, elle savait ce qu'il pouvait ressentir, parfois même elle arrivait à deviner ce qu'il pensait. Étrange, pas vrai ? Peut-être, mais véridique. Elle avait toujours été là pour lui, lors des moments de déprimes comme des moments de joie, lors de la mort de sa mère ou de sa tentative de suicide. Et elle serait toujours là pour lui. C'était son meilleur ami, à la vie, à la mort.

Maintes fois il l'avait entraînée dans des bars louches, elle s'en souvenait comme si c'était hier ; toutes les soirées qu'ils avaient passé à se traîner à des fêtes qu'ils avaient tous les deux toujours trouvées stupides, mais pourtant ils y allaient, histoire de se changer un peu les idées. Toutes ces nuits passées dans des endroits louches, où ils passaient toujours pour deux tarés complètement pétés, ce qui n'était généralement pas le cas...c'est eux, normalement ; même lorsqu'ils se comportent normalement, on a l'impression qu'ils ont bu un coup de trop. C'est tout à fait eux, ça. Incorrigibles lorsqu'ils sont ensemble.

Eloïse sortit de ses pensées et leva la tête au moment où Zane lui répondait. Elle fronça les sourcils. La façon dont il lui avait affirmé que ça allait, n'importe qui pouvait le deviner, qu'il mentait. Il allait mal, ou peut-être se sentait-il simplement perdu, bizarre. Ça n'aurait pas été la première fois, d 'ailleurs. Un jour, alors qu'ils devaient se voir, elle lui avait posé exactement cette même question banale, à laquelle il avait répondu avec le même air complètement ailleurs. Ce jour là, Eloïse ne le savait pas, mais c'était le jour où il avait embrassé Summer. Poussant un soupir ; elle se mordit la lèvre et reprit la parole, pour lui demander pourquoi il lui avait donné rendez-vous dans un tel endroit, et surtout à une telle heure. Lorsqu'elle rentrerait à l'institution, elle passerait un sale quart d'heure et prendrait surement des heures de colle. Mais bon, elle n'était pas à quelques heures près, ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'elle transgressait une règle de l'institution.

« Je voulais être sur de ne pas croiser quelqu'un que je connais ... et ici ça risque pas ... »

Eloïse fronça à nouveau les sourcils, intriguée. Bon sang, qu'est ce qui se passait dans la petite tête de Zane à cet instant précis, elle mourrait de le savoir. Mais elle ne voulait pas se montrer trop curieuse en le harcelant de questions, si il voulait lui en parler, il le ferait bien assez tôt. Reprenant son verre de vodka, elle en but une gorgée ; puis tourna la tête vers la porte d'entrée, qui venait de s'ouvrir. Deux filles vêtues de jupes courtes, très courtes, et de bottines noires, avec un débardeur pour tout haut alors qu'il ne faisait pas plus de 1o° dehors venaient d'entrer. Eloïse roula des yeux. Ce genre de filles étaient désespérantes, il n'y avait pas d'autre mot. Elle ne les connaissait pas, et savait qu'il ne faut pas juger sans connaitre, mais les personnes qui couchent pour gagner leur vie, elle a toujours trouvé ça...incompréhensible, et stupide. Bon, en tout cas Zane avait raison, aucune de leurs connaissances ne viendrait dans ce genre d'endroits. Mais, la question était, pourquoi Zane ne voulait-il pas croiser des personnes qu'il connaissaient ?!

« J'ai revu Summer ...»

Eloïse avala péniblement sa salive. Ça s'était mal passé. Elle lui avait foutu une baffe lorsqu'il lui avait avoué qu'il était amoureux d'elle, que son amitié n'était pas tout à fait de l'amitié. Elle l'avait engueulé. Elle avait pleuré en lui demandant pourquoi un gay était tombé amoureux d'elle. Elle l'avait embrassé ?! Ils avaient fait plus que ça ?! Des tonnes d'hypothèses se précipitaient dans la tête de la jeune femme, et elle avait du mal à faire le tri entre celles qui étaient stupides et celles qui étaient probables. Elle resta quelques secondes silencieuse, puis finit par terminer sa vodka cul-sec. Puis elle se retourna vers Zane, et le regarda droit dans les yeux. Elle était prête à l'écouter, jusqu'au bout de la nuit s'il le fallait. Prête à le consoler et à aller frapper Summer pour avoir osé briser le cœur de son meilleur ami. Prête à le serrer dans ses bras ; prête à être là pour lui, quoi qu'il lui raconte.

« Hum...»

Comment dire ça ? Elle avait envie de lui demander des tas de choses. Premièrement, si il s'était rendu lui-même compte à quel point il était dingue de cette fille. A chaque fois qu'il parlait d'elle, Eloïse voyait bien cette petite étincelle qui s'allumait dans ses yeux. Puis, ce qui s'était passé lorsqu'elle l'avait revu, si il lui avait avoué qu'il l'aimait, si elle l'aimait en retour, ce qu'elle avait fait...ce qui s'était passé, en gros. Elle se mordit la lèvre et prit la main de Zane dans la sienne, le forçant à la regarder dans les yeux.

« Qu'est ce qui s'est passé ? »

Il ne voulait pas croisé quelqu'un qu'il connaissait. Et Zane lui avait dit à Eloïse, mais il 'navait rien rajouter. Vous vous dites que Zane espère la faire mijoter ? ... et bien vous avez tord : Zane ALLAIT la faire mijoter. Oh oui ça aurait été bien plus simple de tout déballer d'un coup, mais il préferait faire un peu marcher son imagination. Elle allait s'imaginer des trucs bizarre comme par exemple que Zane était un trafiquant de drogue, où qu'il préparait un coup d'état xD Non, c'était bien trop simple pour Eloïse ça. Non, c'était vraiment sous estimé son imagination. Elle allait s'imaginer de ces truxcs tordus ... je ne peut malheureusement pas vous donner d'exemples car le petit cerveau de Zane ne saurait en imaginer des comparables.
Eloïse fronça les sourcils. C'est bon, elle était en train de se faire un scénario bizaroïde dans sa tête. Elle devait mourrir d'envie de tout savoir. Elle voulait sûrement lui poser des tas de questions, mais elle se retenait. Elle but une gorgée de son verre de vodka. Zane la fixait oubliant tout autour. L'endroit paraissait moins louche, les putes semblaient avoir dissparut, même si ce n'était pas le cas, et les ivrognent avaient l'air de faire moins de bruit.

Au bout d'un petit moment, Eloïse le regarda, attendant la suite. Bon allre, il allait donner un peu plus de précisions pour attiser encore sa curiosité. " J'ai revu Summer ..." Son coeur s'accélera quand il prononça son prénom. Il semblait lui même surpirs par sa propre phrase. Ah bon ? Ce n'était donc pas un rêve ? Ah bah zut alors ! Les souvenirs de la veille lui revenaient en émoire et son coeur accélera de nouveau. Ca avait était si parfait, mais il était tellement ... perdu. Pourquoi n'arrivait-il pas à être heureux, tout simplement heureux ? En tout cas, il gardait un air grave et Eloîse avait du mal à avaler sa salive.

Ca c'était bien drôle. Elle devait être persuadée que tout avait été horrible. Oui elle était sûrement en train de s'appréter à sortir les mouchoires et les bras réconfortants. Là elle se faisait sûrement des scénarios tragiques comme : "Mais je t'aime" *baffe* "Sort de ma vie ! Je ne veux plus te revoir ! JAMAIS ! " " Nooon Summer je t'en prit" xDDDDD Alala, Zane avait toujours dit que Eloïse regardait trop les feux de l'amour XD Hihi, Zane aimait bien la faire poireauté, alors pour l'instant, il ne dit rien. Eloïse cherchaiot. Elle cherchait sûrement les mots justes, ou elle se retenait de le bombarder de questions. Sa réponse à la déclaration de zane fut à la hauteur : " Hum ..." Ouais c'était du Eloïse tout craché. quand il se passait des milliers de choses dans sa tête, elle sortait des phrases réduites à un mot avant de laisser finalement le flot de paroles prendre le dessus. Finalement, elle rajouta : "Qu'est ce qui s'est passé ?"

Bonne question. c'était sûrement celle qui résumait le mieux toutes celles que Eloïse voulait poser. C'était une quetsion large et Zane aurait dû en profiter pour tout lui débaler, lui raconter en détails toute sa journée d'hier. Mais bien sûr, il ne le fit pas. Ca aurait été trop facile ! Naaaah il allait la faire attendre. Il fallait faire monter le suspense !!! XD
Zane avait toujours cet air dramatique. Il prit une gorgée, puis deux de vodka puis reposa son verre sur la table doucement. Il le fit pivoter, le changea de place, détailla avec une grande précision le dessin sur le verre puis se décida à répondre. Il ne voulait pas en dire trop, mais il devait quand même faire avancer le dialogue. Zane leva les yeux evrs Eloïse puis les baissa de nouveau sur son verre. Il le regarda encore et ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Encore une fois, il reprota son regard sur le verre tout en parlant.

-On ... on s'est embrassés.

Il n'avait pas dit "je l'ai embrasser" mais il n'avait pas non plus dit que c'était elle, et pourtant, ça avait été elle, au début.
Zane ne put s'empêcher de lever la tête vers Eloïse pour voir sa réaction. Pour rien au monde il ne voulait ratter sa réaction. Ah la pauvre. Il l'a faisait mijoté, vraiment, mais en même temps, il réffléchissait car lui non plus n'était pas vraiment sûr du reste. Ils s'étaient vus, ils s'étaient embrassés, oui, ça il en était sûr, mais il avait peur de tirer des conclusions trop vite. Oui, il passait sa vie à douter, et à avoir peur de souffrire, d'être décus. Il pourrait toujours competr sur Eloîse, quoi qu'il en soit, mais malgré tout, si c'était possible, il préférait ne pas souffrire. C'était normal, personne ne voulait souffrire, à part peut être les masochistes, mais Zane n'en était pas un. C'était bête de vivre toujours en aillant peur car si on ne prenait pas de risques, on ne peut pas avancer. Or il voulait prendre des risques, même si il souffrait, ça en vallait la peine ...