Julie Alexandra Finder.
Sophia Bush
> PRISE

17 ans
Têtue - Râleuse - Impatiente - Capricieuse - Narcissique

Julie a vu le jour au début du mois de mars, cinq ans jour pour jour après la naissance de son frère, Chace. Son père, Keith, possédait de nombreuses entreprises à travers le monde, quant à sa mère, Alice, elle travaillait en tant qu'avocate pour une entreprise internationale qui demandait beaucoup de déplacements. Ainsi, le couple passait son temps à travailler, partant à l'autre bout du monde pendant parfois plus d'un mois pour gérer une affaire à l'étranger, ou tout simplement, pour prendre des vacances. Dans les deux cas, ils laissaient leurs deux enfants entre les mains d'une nourrice. Julie était très affectée par les absences répétées de ses parents ; elle ne les voyait pratiquement qu'une fois par semaine, et de temps à autre, il lui arrivait de ne pas les apercevoir pendant plus d'un mois. Dès qu'elle rentrait de l'école, la fillette ne se décollait pas du téléphone dans l'espoir de recevoir des nouvelles de ses parents, mais ils n'appellaient jamais. Julie décida donc de prendre l'initiative ; alors qu'elle avait huit ans, elle composa le numéro de portable de sa mère : elle tomba sur la messagerie. Une larme coula le long de sa joue tandis que ses doigts tapotaient sur le clavier. Une sonnerie. Deux sonneries. Trois sonneries. Quatre sonneries. Cinq ... « Oui ? » La fillette sauta au plafond. Elle était plus qu'heureuse d'entendre la voix de son père, mais son bonheur fut de courte durée. A peine eut-elle prononcée quelques mots qu'il s'excusa « Je suis désolée Julie mais je suis en réunion, je te rappellerais tout à l'heure. » Elle raccrocha et elle attendit. Elle patienta pendant des heures, accroupie dans le salon devant le téléphone, persuadée que son père n'allait pas tarder à se manifester. Et quand Chace rentra à la maison six heures plus tard, après avoir passé la soirée chez un ami, Julie n'avait pas bougé. Elle avait fini par s'endormir, la tête penchée vers le bas et la main posée sur le combiné téléphonique. Le jeune garçon la porta jusqu'à sa chambre et ce soir là, pour la première fois depuis que sa soeur était venue au monde, il s'endormit à ses côtés. Le lendemain, Chace fut réveillé par les sanglots de sa soeur. Son frère, qui avait depuis longtemps abandonné l'espoir de recevoir ne serait-ce qu'un peu d'attention de la part de ses parents chercha à lui remonter le moral, mais elle était inconsolable. Pendant plusieurs jours, elle ne toucha plus à la nourriture et refusa d'adresser la parole à quiconque. Chace se demandait si sa soeur réussirait à sortir de ce cauchemar. Il avait peu d'espoir mais à son grand soulagement, elle réussit. Seulement ... ce n'était pas réellement de la façon dont il l'avait espéré. En effet, quand Julie sortit enfin de son mutisme et accepta à nouveau de s'alimenter, son attitude était bien différente. La jeune fille était agressive et insultait les gens dès qu'ils faisaient un pas de travers ; elle ne bougeait plus le petit doigt en classe, excepté pour répondre avec insolence à ses professeurs ; elle prenait les gens de haut et n'hésitait pas à parler de la fortune de ses parents devant les plus pauvres dans le but de se sentir reconnue, admirée et enviée ; elle commença à consommer de la drogue et à traîner avec des personnes peu fréquentables ... Chace en perdait la raison. Il aurait voulu faire quelque chose pour sa soeur, mais il ne savait pas quoi. Il comprenait que sa façon d'agir n'était que l'expression de sa souffrance mais il se demandait pourquoi elle n'avait pas pu faire comme lui : dissimuler sa douleur plutôt que de la faire partager aux autres. Il ne savait plus comment réagir avec Julie, étant donné qu'elle agissait avec lui comme avec tous les autres, peut être même encore plus durement. Un jour, alors qu'il rentrait du lycée, il tomba sur le manteau de sa soeur resté dans l'entrée. Ce fut plus fort que lui, il fouilla le contenu des poches, et là ... il paniqua. Que sa soeur péte un plomb d'accord, mais qu'elle en vienne à se droguer !? Le jeune homme se précipita vers le téléphone. Cette fois-ci, ses parents feraient quelque chose, ils n'avaient pas le choix ! Chace composa la numéro de sa mère ; elle ne répondit pas. « C'est Chace. Il faut que vous rentriez très vite. Julie a des problèmes. De gros problèmes. » Le jeune homme fit les cents pas derrière le téléphone de longues heures, et comme sa mère ne rappellait pas, il composa à nouveau son numéro. Cette fois-ci, elle prit la communication. « Qu'est-ce qui se passe Chace ? Je dois aller en réunion ! » Le jeune homme haussa les yeux au ciel. Comment peut-on se montrer aussi indifférent à ses propres enfants !? « Julie se drogue. » Alice raccrocha immédiatement. Chace ne savait pas si elle ferait quelque chose, mais si elle n'agissait pas, il devrait alors s'en occuper lui même. Il n'avait aucunement l'intention de laisser sa petite soeur détruir sa vie à cause de leurs stupides parents ! Mais le lendemain matin, alors que Chace venait de se lever et regagnait le salon, il tomba sur ses deux géniteurs en pleine discussion avec Julie, qui hurlait à tel point que les voisins devaient se demander ce qui se passait chez les Finder. Chace resta en retrait tandis que sa soeur tentait de faire partir ses parents. Après tout, ils n'avaient jamais été là, alors pourquoi faisaient-ils leur apparition maintenant ? La réponse est bien simple ... si les gens apprennent que leur fille se drogue, ça fera vraiment, mais alors vraiment mauvais effet pour leur travail. Ils décidèrent donc d'envoyer Julie à l'Institut Hurston dès la prochaine rentrée, c'est-à-dire dans quelques jours. La jeune fille n'était pas d'accord et elle le leur fit bien comprendre. Sauf qu'eux, ils ne lui demandaient pas son avi. Chace regrettait d'avoir prévenu ses parents. Est-ce que cette institution permettra vraiment à sa soeur de retrouver le droit chemin ? Il n'en est pas sûr ; il y a certaine blessure dont on ne guérit jamais ...

Riley Lucie Dickson.
Kristen Bell
> PRISE

16 ans
Attachante - Drôle - Irresponsable - Maladroite - Bornée

Adolescente à la fois rebelle et fragile, Kristin se laissait facilement entraîner par les autres. Amoureuse d'Edward, l'un des garçons les plus populaires de son établissement, elle ne se posa pas la moindre question lorsqu'il se mit à la fréquenter au début de leur seconde année de lycée, alors qu'auparavant, il ne lui avait jamais adressé la parole. Kristin était aux anges. Perchée sur son petit nuage, elle ne se rendait pas compte du danger qu'elle courrait en compagnie du jeune homme. Accro à la drogue, Edward était cependant bien trop prudent pour circuler en pleine rue avec plusieurs grammes de cocaïne sur lui ; fils unique d'une riche famille New-Yorkaise, il lui fallait absolument préserver son image auprès de ses parents s'il voulait, un jour, hériter de tous leurs biens. Il demandait donc à Kristin d'effectuer quelques voyages pour lui, ce que l'adolescente ne pouvait lui refuser. Elle resta à ses côtés pendant plusieurs années, sans jamais réaliser à quel point elle n'avait aucune importance à ses yeux. En effet, tandis que Kristin était totalement fidèle à Edward, il couchait à droite à gauche dès qu'il le pouvait. La jeune fille s'en rendait bien compte, mais elle était trop amoureuse pour contester. Elle continua donc d'exécuter les demandes d'Edward, persuadé qu'un jour, il réaliserait à quel point il avait besoin d'elle. Mais il n'en eut pas le temps ; un matin, alors qu'elle venait tout juste d'avoir vingt et un ans, Kristin se fit intercepter par la police pour un simple petit contrôle qui se transforma très vite en une convocation devant le juge. Les policiers avaient trouvé vingt grammes de cocaïne dans le sac de la jeune fille et désespérée par l'attitude d'Edward à son égard, Kristin en avait consommé quelques heures plus tôt pour la première fois, ce qui ne passa pas inaperçue lors des analyses de sang ; la jeune femme ne pouvait éviter la prison. Kristin avait une peine de deux ans à purger, d'après le juge, juste assez de temps pour qu'elle réalise la stupidité de ses actes. Elle souffrait beaucoup de l'enfermement, du manque de liberté et de la cohabitation avec toutes ces femmes aux allures si inquiétantes, à tel point que son angoisse se traduisit par des douleurs physiques. Elle avait des nausées et des sueurs froides et mangeait à peine. Le médecin de la prison était inquiet pour sa santé ; il lui signa une autorisation de sortie pour qu'elle puisse être examinée dans un hôpital. Le diagnostic ne se fit pas attendre : Kristin était enceinte de six mois. La nouvelle retourna complètement la jeune femme. Elle voulut contacter Edward, mais ce dernier se contenta de lui dire que ce n'était pas son problème. Complètement perdue, Kristin ne savait pas comment elle allait pouvoir faire. Le médecin de la prison lui expliqua ce qui allait se passer. Une fois que la date de l'accouchement approcherait, elle serait transferé à l'hôpital où elle resterait jusqu'à la naissance du bébé. Suite à cela, elle aurait le droit de rendre visite à son enfant - placé chez ses propres parents - une heure tous les jours, puis lors de sa sortie de prison, elle récupérerait sa fille et recevrait tous les mois, la visite d'une assistante sociale. Kristin fondit en larmes ; elle était persuadée qu'elle n'y arriverait jamais. Et pourtant, Riley est loin d'avoir mal tournée. Petite fille souriante et calme, elle ne rendait pas la vie de sa mère trop difficile, bien au contraire. Dès que Kristin put retrouver sa fille, elle tomba tout de suite sous le charme de l'adorable bambin. C'est pour elle qu'elle reprit sa vie en main. Elle trouva un travail de secrétaire dans un cabinet d'avocat et accorda le plus d'attention possible à Riley, sans pour autant céder à tous ses caprices. La mère et la fille habitèrent chez les parents de Kristin pendant plusieurs années, jusqu'à ce que cette dernière ne tombe sous le charme de son patron, Julian. Trois ans plus tard, ils se mariaient et achetaient une magnifique maison aux abords de Los Angeles. Riley aimait beaucoup son beau père et n'était pas perturbé le moins du monde par l'absence de son père. Sa mère n'en parlait jamais, et elle-même n'avait pas envie de s'attarder sur la question. Elle était tout de même très sensible lorsqu'on abordait ce sujet avec elle, notamment quand il s'agissait de la blesser. Mais rares étaient ceux qui cherchaient à lui faire du mal. En effet, drôle et attachante, Riley avait beaucoup plus d'amis que d'ennemis - excepté si l'on prenait en compte les meubles de la maison qui avaient échapper de peu à la poubelle le jour où la jeune fille avait malencontreusement faillit mettre le feu au bâtiment. Appréciée par ses camarades et plutôt bonne élève, elle avait tout de même un grave problème : sa maladresse. Au tout début de sa première année au lycée, Riley avait fait exploser la salle de chimie suite à une petite erreur de mélange, c'est pourquoi elle voulut absolument partir en internat pour éviter le regard accusateur de la directrice et des professeurs. Sa mère lui parla de l'Institution Hurston et malgré une petite angoisse à l'idée de se retrouver en compagnie d'élèves à problèmes, Riley décida de s'inscrire. L'année avait commencé depuis déjà un mois, mais sa demande fut tout de même accepté. Désormais, elle entame sa deuxième année à l'Institut Hurston, bien décidée à donner le meilleur d'elle-même pour aider son filleul - et à faire les efforts nécessaires pour ne pas mettre le feu à leur chambre =p

James Ashton Keller.
Ed Westwick
> PRIS

18 ans
Exaspérant - Egoïste - Infatiguable - Arrogant - Hautain

Christopher aurait-il été différent aujourd'hui si sa famille n'avait pas été aussi riche, envahissante et menteuse ? C'est une question à laquelle personne ne peut répondre. En revanche, les gens qui connaissent le jeune homme ont du mal à penser que ça aurait pu être possible ... ça a l'air tellement naturel chez lui d'être aussi mauvais et insupportable, que l'imaginer généreux et altruiste ... c'est en dehors de leurs cordes. Vous avez peur là ? Eh bien ! Vous avez raison ! Christopher est né à Las Vegas, au début du mois de décembre. Peut être était-ce un signe ; durant les jours qui précédèrent et qui suivirent sa naissance, le temps était glacial, la neige ne cessait de tomber, les routes étaient gelées, les accidents s'enchaînaient ... un peu comme si le temps désirait prévenir le monde de l'arrivée de ce petit garçon au caractère si froid et glacial, destructeur. Deux semaines après la naissance, Thomas et Emmy, les heureux parents, regagnèrent donc leur immense villa, aux abords de Las Vegas. Pendant les dix premières années de Christopher, sa famille ne cessa de s'occuper de lui. Thomas voulait toujours jouer avec lui au football américain, Emmy désirait constemment qu'ils fassent des gâteaux, son grand-père maternel, Joseph, passait tous les week-ends pour qu'ils aillent pêcher tandis que la femme de ce dernier l'emmenait avec elle auprès de ses amies du club de tricot, quant à ses grands-parents maternels, ils l'emmenaient à la mer où son grand-père faisait avec lui des châteaux de sable tandis que sa grand-mère lui achetait des glaces au chocolat ; tout le monde était persuadé du bonheur du petit garçon, mais c'était loin d'être le cas. Christopher détestait le football américain, les gâteaux, la pêche, le club de tricot, les châteaux de sable et la glace au chocolat ! Il ne supportait pas cette famille qui ne le lâchait jamais, l'étouffait, l'oprimait. Il voulait échapper à cet amour qui lui était insupportable, à ces marques de tendresse qui le répugnait, à cette sensation de mensonge qui lui tordait le ventre. Mensonge ? Vous vous demandez de quoi je parle ? Il s'agit d'un secret de famille bien gardé ; un secret qui empêche Christopher de vivre, de grandir, de s'épanouir ; un secret que personne n'a l'intention de lui révéler ; un secret qu'il découvrira sûrement ... un jour. Mais vous, je peux vous le confier, je sais que vous ne lui direz rien ... Christopher a, ou plutôt avait un frère, un frère jumeau. Pourquoi est-ce un secret ? Simplement parce que cet autre enfant de la famille Brennan est mort ... trois semaines après sa naissance. Que s'est-il passé ? Emmy a perdu l'équilibre, elle a fait tomber l'enfant ; il est mort sur le coup. Avec leur argent, le couple a payé un homme qui endossa cet homicide involontaire ; excepté eux, personne ne sait la vérité. Emmy et Thomas réussirent cependant à se mettre d'accord avec leur entourage : personne ne devrait jamais parler de Lloyd à Christopher. Le petit garçon a donc grandit avec un manque qu'il était incapable de combler et dont la signification lui échappait. Il souffrait sans pouvoir se soulager ; il agissait en harmonie avec sa douleur : méchemment. En effet, à peine arriver à l'école, Christopher se montra insupportable avec ses camarades. Egoïste, hautain et arrogant, il insupportait tout le monde et rendait ses professeurs complétement dingue. Mais une fois en première année de lycée, ce fut encore pire. Il était insolent avec ses professeurs, ne travaillait pas, trempait dans des affaires louches, couchait avec n'importe qui, brisait des coeurs ... ses parents ne comprenaient pas pourquoi ce magnifique petit garçon qu'ils avaient élevé avec autant d'amour agissait de la sorte. C'est alors que son père eut une idée. Il fallait que son fils retourne dans le droit chemin si un jour, il voulait lui léguer la chaîne d'hôtels de luxe Ritz-Carlton qui étaient dans la famille depuis maintenant des années et des années. Ayant entendu parler de l'Insitution Hurston, situé à quelques kilomètres seulement de la villa qu'ils habitaient aux abords de New Perri, Thomas ne perdit pas de temps et il inscrivit son fils en première année. Il aurait dû être en seconde, mais ses résultats scolaires étaient si catastrophiques qu'il ne fallait même pas songer à le faire passer dans la classe supérieur. Christopher était totalement contre cette inscription. Il n'avait pas envie de travailler, pas envie d'être enfermé dans cet établissement qui comme tout le reste, allait l'étouffer, pas envie d'être privé des soirées où il passait son temps à boire, fumer et coucher, tout simplement pas envie de voir sa vie minable transformé en une vie encore plus médiocre. Mais il n'eut pas le choix. Il passa un an à l'Institution, sans jamais s'abituer aux règles. En retenue pratiquement tous les soirs, privés de sorties tous les week-ends, il continue pourtant à enfreindre les règles et à pourrir l'existence de tout le monde et en particulier, celle de son parrain, qui fut, pendant un an, obligé de supporter son attitude. Cette année, il compte bien poursuivre jusqu'à ce qu'on se décide à le renvoyer de cet établissement. Il sait très bien qu'il sera chargé d'un élève, mais il est hors de question qu'il l'aide pour quoique ce soit, au contraire, il a bien l'intention de lui mener la vie dure, et si c'est une fille, elle finira dans son lit ! Il ne lui laissera sûrement pas le choix ...

Jensen Peter Crew.
Jamie Dornan
> LIBRE

17 ans
Insouciant - Fêtard - Narcissique - Prétentieux - Impulsif

John et Sandra étaient en couple depuis dix ans. Tous les deux amoureux l'un de l'autre, ils représentaient pour leurs amis le couple idéal. Le seul sujet sur lequel ils leur arrivaient de se disputer, c'était les enfants. Sandra voulait vraiment tomber enceinte, mais John ne s'imaginait pas avec un ou plusieurs bébés sur les bras. La jeune femme essaya pendant presque deux ans de le convaincre, mais comprenant qu'elle n'y arriverait jamais, elle finit par jeter ses plaquettes de pilules à la poubelle ; il fallait bien forcer un peu le destin. C'est comme ça que six mois plus tard, elle était enceinte. Quand elle l'annonça à John, il entra dans une colère noire. Il quitta même la maison pendant plusieurs semaines, mais son amour pour Sandra était trop fort : il revint auprès d'elle en lui assurant toutefois qu'il n'agirait pas en tant que père avec l'enfant. Sandra souffrait énormèment à cette idée tout en étant aux anges à l'idée de devenir maman. Le jour de l'accouchement, John refusa d'entrer avec elle en salle de travail, et il mit plus de deux semaines avant d'oser regarder le bébé sans détourner les yeux. Il ne fut pas touché pour autant par le joli petit garçon que sa femme avait choisit de nommer Jensen. Dès le début, John ignora son fils. Sandra essayait donc d'apporter à Jensen le plus d'amour possible, voulant ainsi combler le manque d'affection de son père, mais ça ne marchait pas. Jensen avait besoin de son père, elle le ressentait, et il le leur montrait bien. Peu de temps après son entrée au primaire, Sandra fut convoqué pour parler des problèmes comportementaux de son fils. Il était agressif envers les autres élèves, répondait avec insolence à ses professeurs et prenait tout le monde de haut. Sandra parla de ses craintes à John, mais il ne voulut rien savoir. Elle ne savait que faire pour changer le comportement de son fils, et elle ne fit rien. Jensen continua de grandir, aggravant ainsi sa situation. Il commença très tôt à toucher à l'alcool et à la drogue, à tel point que sa mère en perdait la tête. Elle se rongeait les sangs pendant des heures lorsqu'il s'absentait et ne dormait pas de la nuit lorsqu'il passait la soirée chez des amis. Sandra finit par tomber en dépression, tandis que John se désintéressait toujours autant de son fils. N'ayant donc aucune limite, Jensen faisait ce qu'il voulait. Mais un jour, après avoir un peu trop bu d'alcool, il tomba dans un coma étylique. John, qui n'en pouvait plus de l'avoir sur le dos et de voir sa femme perdre la tête par sa faute décida de l'expédier dans un internat : l'Institut Hurston. Jensen y passa un an. Lorsqu'il revint chez lui pour les grandes vacances, il était plus calme, mais il n'avait pas pour autant perdu son amour de la fête, ni son impulsivité. Il passa donc tout l'été à se saouler en compagnie de ses amis ou avec des jeunes gens qu'il ne connaissait pas, se rendant là où ses pas le guidaient. C'est ainsi qu'il se retrouva dans une maison qui lui était inconnue, dans un des quartiers chics de Las Vegas, où une fête battait son plein. Il y avait plein de monde, et Jensen avait bien l'intention de « se faire » une fille ce soir là. Comme à son habitude, il ne lésina pas sur l'alcool, et avant même une heure du matin, il était complètement à l'Ouest. C'est à ce moment là qu'il rencontra une jeune fille - dont il ne se souvient pas du prénom d'ailleurs. Elle aussi, avait un peu bu et il ne fallut pas longtemps aux deux adolescents pour s'embrasser. Jensen entraîna la jeune fille à l'étage et la poussa dans une chambre. Elle n'avait pas énormément bu et avait donc encore conscience de ses actes ; elle ne voulait pas coucher avec lui, elle était toujours vierge et n'avait pas l'intention de faire sa première fois en compagnie d'un inconnu. Mais Jensen ne l'entendait pas de cette oreille. Il lui saisit les mains, lui arracha ses vêtements et lui fit l'amour, tandis qu'elle pleurait. Il lui faisait mal, elle voulait s'en aller, elle voulait qu'il la lâche, elle voulait oublier ... Jensen la laissa partir une heure plus tard, après avoir « tiré son coup » ou du moins, il s'en alla, la laissant seule dans la chambre, à moitié nue, pleurant toutes les larmes de son corps. Il rejoignit ses amis et ils continuèrent à s'amuser jusqu'à ce qu'ils s'effondrent sur un canapé, vers cinq heures du matin. Le lendemain, quand il ouvrit les yeux à deux heures de l'après midi, ses souvenirs étaient flous. Il se rappellait avoir couché avec une fille, mais n'avait aucune idée de son identité. Mais après tout, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Rien ! Le jeune homme regagna donc sa maison, et poursuivit son été ainsi. Cette année, il revient à l'Institut avec un sérieux problème : il a complétement régressé durant les vacances. Arrivera-t-il à se reprendre en main ? Et plus important encore, sera-t-il capable de s'occuper de son/sa filleul(e) ?