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Le visage brûlant, un temps extrêmement surprenant la journée n'a pas fini d'être égayée.

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Michael E. Cullen

Michael E. Cullen

Féminin Vierge Coq
le jour ou tu es arrivé(e) : 22/12/2008 messages : 165 citation : Ile de France l'âge de ton personnage : dix huit ans célébrité sur l'avatar : Euphorique

Le visage brûlant, un temps extrêmement surprenant la journée n'a pas fini d'être égayée. Vide
MessageSujet: Le visage brûlant, un temps extrêmement surprenant la journée n'a pas fini d'être égayée. Le visage brûlant, un temps extrêmement surprenant la journée n'a pas fini d'être égayée. EmptyVen 20 Mar - 23:26

    Il n’était pas sensé faire aussi chaud que ça, la température s’élevait à un stade démesuré si l’on se référençai à la saison dans laquelle on était, fin hiver début printemps et il faisait un bon vingt sept degrés. Pas un seul nuage était susceptible de venir à l’encontre du soleil qui ne cessait d’émerveiller nos journées. S’il pouvait faire aussi beau toute la semaine se serait un cadeau du ciel, c’est le cas de le dire mais les météorologistes on prévu une chute de température atroce, il paraîtrait quand trois jours nous perdrons dix sept degrés, ce qui nous amène a une température très basse. Nous étions un mercredi après-midi, je peux estimer l’horaire à quinze heures, peut-être plus. Ce jour-ci il y a énormément de circulation dans la ville car tous les jeunes étudiants, lycéens ou pensionnaires sont libres de faire ce qu’ils veulent. C’est le mercredi après-midi que toute les petites filles à maman viennent bronzer au parc, s’allongent sur une pelouse abondamment verte et s’endorment. Tandis que certain préfère s’isoler à l’ombre d’autre se crame un coté de leur visage. Jamais personne n’aurait cru que le parc aurait été aussi occupé, je dirais qu’il y a une personne tous les dix mètres carrés pour un parc de plusieurs hectares ça nous mène à un chiffre très élevé. Impossible de s’y retrouver, plus d’une personne s’était perdu j’en suis certain. Le parc était extrêmement bien entretenu, ça doit être la raison pour laquelle il est si populaire. {HS : je sais pas comment faire rentrer mon perso’ là…^^} Les rayons du soleil lui chauffaient le visage, il était persuadé qu’une place d’ombre était libre mais après avoir marché un bon bout de temps il compris que ça ne servait à rien, ainsi il était obligé de s’exposer au soleil. Tout le monde aime le soleil ; Enfin, tout le monde devrait aimer le soleil mais Michael ne fait pas partit de ces gens là. Sentir les rayons du soleil brûlant un temps soit peu sont visage fragile, or de question d’apprécier cela. D’ailleurs Michael ne savait pas pourquoi il était ici, tous ces bruits jaillissant de tous les cotés lui semblaient éternels, il avait besoin d’ombre et de silence sans quoi dans très peu de temps il allait se sentir suffoquer. Mais comme je me suis efforcer à vous expliquer les gens aiment le soleil, lorsque le soleil est là après une saison de plus impossible d’y remédier notre instinct nous ordonnons d’aller au parc, chez tout le monde c’est comme ça après nous nous retrouvons entassez les uns sur les autres comme si nous ne savions pas qu’il y aurait autant de monde mais nous persistons à vouloir y aller parce que sinon ça nous donnera l’impression d’avoir gâcher une journée dans sa vie. Comme si nous nous étions donnez rendez-vous ici, chacun de notre coté mais tous en même temps, peu importe, cette réaction dépasse l’homme et reste encore incompréhensible.

    Michael s’était finalement fait à l’idée qu’il allait passer l’après-midi là, seul, plongé dans son livre qu’il daigne à finir. Les cheveux chauffer par le soleil, le visage chaud mais subissant un léger torrent de vent, il se mit à lire. A peine avait-il fini sa page qu’il en avait déjà assez, tout ce bruit le mettait mal à l’aise et ce n’était plus possible de rester assis la sous les rayons du soleil qui le déprimait encore plus, car oui, il le soleil le déprime mais la pluie le rend heureux. D’un geste très déterminé il ferma sont livre après avoir retenu le numéro de page et se leva avec une intention ferme de se trouver un endroit plus convenant pour sa lecture. Les enfants, jouant au foot, lui lancèrent le ballon dans le ventre par accident, tous ces petits détails commençaient à le chauffer. Il leur rendit leur ballon sans faire de malheur mais il les dévisageait avec un regard très attaquant les pauvres petits, âgés de dix ans, partirent par peur. Le regard de Michael était très menaçant semblable a un lion qui s’apprêtait à dévorer une gazelle. Puis Michael pris un air très compréhensible, il donnait mine de penser « J’ai pitié d’eux… » Après cette aventure peu banale, Michael repris l’élan dans lequel il se trouvait il y a très peu de temps ; de nouveau l’air décidé il marchait vers on ne sait où… Il ne laissait aucune expression traîner sur son visage, de nouveau devenu incompréhensible quelque personne le regard comme s’il était paumé. Oui, il l’était ; Il marchait mais ne savait même pas dans quelle direction il allait. Son regard fixait l’horizon à l’affût du moindre mètre carré d’ombre. Les minutes passaient…

    Alors que la nuit s’apprêtait à tomber, il était encore dans le parc. Il avait décidément trouvé un coin tranquille, et il y était, semble-t-il, rester un paquet de minutes. En le regardant, je voyais un être plongé ou perdu dans sa lecture, une personne de passionné qui apparemment n’avait pas vu le temps passer. Cela faisait peut-être deux heures trente qu’il n’avait pas relevé la tête de ce livre. Peut-être était-il bloqué ? Ca ne m’aurait pas étonné vu le début d’après-midi qu’il a passé.

    Dix minutes plus tard, il l’avait presque fini. Alors qu’on pouvait apercevoir ses lèvres fredonner les dernières lignes, on voyait également un homme ravis. Il était ému par la fin de son livre, ça ne se voyait pas tant que ça car ses sentiments ont du mal à être compris mais là, ça se voyait. Une fin heureuse certes, mais Michael a un certain coté sadique lorsqu’il s’agit de films ou de livres alors on pourrait croire que finalement ce livre n’est pas un compte de fée. Ses lèvres se stoppèrent nette, il releva la tête puis ferma sont livre qui avait une épaisseur assez importante. Il se leva et se rendit compte que le parc était presque désert, quand nous sommes à fond dans quelque nous n’avons plus aucune notion du temps c’est bien dommage car il faut à n’importe quel moment garder les pieds sur terre. Michael n’avait pas arrêté de s’imaginer diverses situations quand il n’avait pas encore terminé son livre. C’est bien de lire mais s’il ne tenait qu’a moi, je ne lirai que le début de façon à me laisser libre de choix concernant la fin. Michael fait souvent ça, il s’arrête au milieu puis rêve d’une fin réalisable ou complètement absurde peu importe, il rêve d’une fin, la fin qui lui semble la mieux. N’est-ce pas géniale d’avoir un libre arbitre, d’avoir ses pensées et sa manière de prendre les choses de différentes façons. Michael aime se sentir libre de choisir, il choisit à qui il va parler, à qui il ne va pas parler mais ce qui est navrant c’est que n’importe quel être humain n’a pas le choix concernant l’amour que nous portons pour une personne. Pour l’instant Michael n’a connu aucun grand amour, il ne connaît pas ce qu’est aimer et être aimé. Il ne le sait pas cela lui manque, il ressent un vide mais jamais il ne l’admettra.

    Il se tenait debout devant une grande allée murée de rose rouge, il n’avait aucun souvenir d’être passé par-là mais apparemment s’était la seule issus. Cette allée était semblable à un tunnel de rose, impossible d’observer le ciel. Alors qu’il regardait par terre il fut surpris. Apparemment il venait de cogner quelqu’un ou plutôt, il y avait eut un assez violent choque avec une personne de taille moyenne. Sa silhouette était assez bien dessinée, elle ressemblait a une star de cinéma vous savez hum Julia Roberts enfin aussi magnifique qu’elle semble t-il. Leur rencontre a été violente, Michael a bousculé en arrière car comme par hasard une épluchure de banane se trouvait dans les parages. Trébuchant, il tomba en arrière, tout se bouscula dans sa tête. Son livre qu’il tenait fermement avait était néanmoins été projeté en direction de la jeune femme. Par manque de chance, ce livre-ci se cogna au visage luisant de pauvre demoiselle. Tout ceci à cause d’une peau de banane, Michael ne l’avait pas vue venir. Ils se retrouvèrent tous les deux, par terre, complètement sali par l’état désastreux de ce tunnel qui pourtant semblait magnifique. Michael était déboussolé, a moitié abasourdi, il essaya de se relever. En confiance avec soit-même, il mit la main part terre puis fit le geste qui était sensé l’aider à se relever mais au lieu de cela, sa main trébucha également à cause de la boue dans laquelle ils se trouvaient. Une situation assez embarrassante autant pour l’un que pour l’autre. Michael avait du mal à apercevoir l’autre personne mais par compassion il préférait l’aider et bien quoi ? Ils étaient tout de même dans la même galère. Après sa deuxième tentative il réussit à se relever avec énormément de difficultés. Qui aurait cru qu’une chose semblable arriverait ? Michael tendit la main à la jeune inconnue mais par manque d’agilités il se retrouva de nouveau par terre. Puis il finit par rire de la situation, généralement discret, il ne rigole jamais mais là il fallait le faire quand même. Il décida de ne pas empirer la situation et abandonna. Il n’allait pas rester dans cette gadoue comme un imbécile mais avant de faire la moindre action il dit une phrase pour détendre l’atmosphère qui s’était installé.

    « J’ai du me lever du pied gauche, j’ai pas regardé ce matin… »

    C’était une phrase comique certes mais Michael n’a pas le petit truck qui fait rire les filles, disons qu’il n’a pas l’intonation adéquate pour ce genre de phrase qui est sensé faire rire l’interlocuteur. Il s’exprimait d’une voie tellement banale et morbide que l’autre personne pourrait avoir beaucoup de mal à le comprendre. Il la regardait dans les yeux mais on ne voyait pas grand chose, puis il baissa la tête sans laisser une quelconque émotion sortir de son visage. Décidément, il était difficile de savoir que ressentait Michael. Il pris l’habitude depuis ces deux dernières années de se réfugié dans une sorte de carapace qui le rend si particulier, si mystérieux et indéchiffrable. Il n’attendait pas forcément de réponses, d’un sourire ou d’autre chose de la fille qu’il avait entraîné dans cette galère. Il avait bien l’intention de s’excuser une foi remis sur pied. Mais il restait là, dans la gadoue, tel un être perdu…
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Aëlys Klélia Sablowski

Aëlys Klélia Sablowski

Féminin Verseau Coq
le jour ou tu es arrivé(e) : 28/11/2008 messages : 177 citation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? l'âge de ton personnage : 18 ans ... et des poussières. célébrité sur l'avatar : ... Va te faire foutre ! Ca te parle assez !?

Le visage brûlant, un temps extrêmement surprenant la journée n'a pas fini d'être égayée. Vide
MessageSujet: Re: Le visage brûlant, un temps extrêmement surprenant la journée n'a pas fini d'être égayée. Le visage brûlant, un temps extrêmement surprenant la journée n'a pas fini d'être égayée. EmptyMar 24 Mar - 18:26

    Mercredi 8 septembre ; 18h10. Anastassia était assise par terre, dans un coin du parc de l'Institution Hurston, à l'ombre d'un grand chêne ; loin de tous les idiots qui s'amusaient à se jeter de l'eau à la figure, qui se roulaient dans l'herbe comme des gamins, qui bronzaient, profitant des derniers rayons de soleil de l'été, ou pire, qui se promenaient main dans la main, s'arrêtaient tous les deux mètres pour s'embrasser, se lançaient des regards doux ... C'était cette image du couple qui exaspérait Anastassia au plus haut point ; elle en avait la nausée. Elle fixait donc le sol avec une attention particulière, arrachant tous les brins d'herbe qui se trouvait autour d'elle pour les rejeter un peu plus loin. Nerveuse ? Pas le moins du monde. Pensive ? Plutôt. Elle qui ne se posait plus de questions depuis longtemps était perturbée par un tas de trucs totalement idiots. On était mercredi ; elle avait l'autorisation de quitter l'établissement pour aller faire un tour à New Perri. Mais était-ce une bonne idée ? Tous les surveillants, les professeurs et surtout ce maudit directeur savaient à quel point elle affectionnait les tentatives de fuite ; seraient-ils assez idiot pour la laisser quitter l'établissement sans qu'elle ne soit sous surveillance ? Apparemment c'était le cas puisque personne n'avait omis la moindre objection en voyant qu'elle inscrivait son nom sur la liste des élèves désirant sortir de l’Institution au cours de l'après-midi. Mais ça paraissait tellement facile - le fait de pouvoir s'enfuir - qu'elle n'arrivait pas à y croire. Il y avait forcément quelque chose qui se cachait derrière l'indifférence qu'affichaient les adultes. Anastassia était prête à parier qu'ils n'attendaient qu'une chose : la voir sortir et tenter de s'enfuir pour mieux la coincer par la suite. Mais mademoiselle n'avait pas l'intention de leur faire ce plaisir ! Voilà pourquoi elle avait passé la journée assise dans l'herbe du grand parc, à ne rien faire d’autres que penser ; tourner et retourner le problème dans tous les sens, mais sans pour autant qu’elle n’ait réussi à y trouver une solution.

    L’adolescente releva la tête ; le soleil se faisait désormais discret. Quelle heure était-il ? Elle n'en savait rien ; sûrement un peu plus de dix-huit heures. Depuis combien de temps était-elle assise là ? Elle n'en avait aucune idée. Dès qu'elle se posait dans l'herbe, Anastassia perdait complètement la notion du temps. De toute façon, à quoi les horaires pouvaient-ils bien lui servir ? Elle se moquait de tout ; être en retard ou être à l'heure, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire ? D'ailleurs, à part les stupides horaires de l'Institution, elle n'avait aucune obligation. Pas de rendez-vous ni quoique ce soit d'autre qui s'en rapprochait un tant soit peu ... qu'est-ce qu'elle en avait à foutre de l'heure qu'il était ? Rien. Mais bizarrement, à cet instant, Anastassia aurait aimé savoir sur quels chiffres étaient les aiguilles. Pourquoi ? Elle ne savait pas vraiment. A moins que ... D'un bond, l'adolescente se redressa. Elle venait enfin de réaliser quelque chose. Cela faisait plusieurs mois qu'elle avait décidé de ne plus se préoccuper des autres, encore moins des adultes, alors qu'ils soient assez idiots pour la laisser quitter l'établissement sans surveillance ou qu'ils la suivent pour l'attraper en pleine tentative de fuite quelques minutes plus tard, elle s'en moquait. Après tout, ne dit-on pas que qui ne tente rien n'a rien ? C'est cette stupide citation qui, traversant l'esprit d'Anastassia en un coup de vent, venait de la pousser à se redresser. Elle marchait désormais à vive allure dans le parc, se dirigeant vers le grand portail noir. Quelqu'un allait-il lui dire quelque chose ? Les heures de sortie étaient-elles terminées ou pouvait-elle encore quitter l'établissement sans qu'on ne l'intercepte ? Apparemment, oui puisque c'est sans le moindre problème que l'adolescente passa la grille restée grande ouverte. Elle croisa furtivement le regard du gardien ; elle s'empressa de détourner les yeux avant qu'il ne lui fasse signe de s'arrêter. Poursuivant à la même allure, Anastassia sentait son coeur battre la chamade. Elle était dehors. Elle avait passé la grille. Elle était libre !

    Une fois hors de la vue du gardien, Anastassia accéléra le rythme. Elle préférait ne pas prendre de risque ; elle devait s'éloigner de cette maudite Institution avant que quelqu'un ne comprenne ce qu'elle avait en tête. Ainsi, les mains enfoncées dans les poches de son sweet, l'adolescente avançait à vive allure le long de la grande route. Aucune voiture ne passait ; elle semblait être totalement seule. Par où devait-elle aller ? Elle n'en avait aucune idée. Anastassia n'était pas du coin ; elle n'avait jamais mis les pieds dans le Nevada avant ce jour. Elle ne connaissait donc rien sur cet Etat exceptée la présence de ce stupide internat dans lequel on voulait l'enfermer. Ah ... et puis, cette petite ville qui poussait plus vite que n'importe quelle autre ... New-Perri. Oui, si elle ne se trompait pas, c'était bien ça. C'est d'ailleurs au moment où son nom lui traversait l'esprit que les yeux d'Anastassia tombèrent sur un panneau lui annonçant que seulement deux kilomètres la séparait de cette ville. Sans pour autant ralentir l'allure ni changer de direction, Anastassia commença à se demander si c'était vraiment une bonne idée de rejoindre New-Perri. Après tout, c'était bien là-bas que tous les élèves de l'Institution avaient l'autorisation de sortir non ? Qui sait, peut être y avait-il des surveillants de son nouvel établissement, ou pire, des policiers qui avaient déjà entendus parler d'elle ... Non ! Anastassia se ressaisit ; elle ne devait pas se prendre la tête avec des détails aussi stupides. Elle allait rejoindre cette ville, trouver la gare, monter dans un train, et partir loin, très loin de ce stupide internat ! Déterminée, la jeune fille s'enfonça sur le bas côté de la route pour échapper à la vue des rares automobilistes ; hors de question pour elle de se faire prendre alors qu'elle était sur le point de retrouver sa liberté.

    Anastassia n'était pas capable de dire combien de temps elle avait marché, le visage penché vers le sol, observant avec une attention particulière les quelques feuilles tombées des arbres. Elle avait totalement perdue la notion du temps et ne suivait même plus la grande route. Elle venait tout juste de reconnecter avec la réalité ; elle n'était pas rassurée. Perdue au milieu d'arbres gigantesques, elle ne savait pas du tout où elle était et avait l'affreuse sensation d'être suivie. Anastassia jeta un rapide coup d'œil derrière elle. Est-ce qu'elle délirait où venait-elle réellement d'apercevoir une silhouette entre deux troncs d'arbres ? La jeune fille reprit sa marche, accélérant légèrement l'allure à chaque pas, prête à saisir le couteau suisse qui lui écorchait les pieds à l'intérieur de ses baskets. Si quelqu'un tentait de s'emparer d'elle, il allait le regretter ! Rassurée par la présence de l'arme qui ne la quittait jamais, Anastassia poursuivit son chemin. Mais marcher sans savoir où l'on est ni où l'on va, c'est loin d'être plaisant, pire, c'est inquiétant. Il n'y avait pas un chat, et plus elle progressait dans ce bois, plus Anastassia sentait son pouls accélérer. Et si jamais elle tombait sur un malade mentale armée ? Après tout, l'Institution Hurston était bien pour les cinglés n'est-ce pas ? Bon d'accord, ce n'était pas exactement ce qu'on lui avait dit, mais tout de même. On ne va pas enfermer un adolescent normal dans une telle prison ; donc forcément, il n'y a là-bas que de pauvres fous ou alors des adolescents qui comme elle, n'avaient rien demandé à personne et ne désiraient qu'une chose : retrouver leur liberté ! D'ailleurs ... Anastassia venait de trouver une échappatoire ; à quelques mètres d'elle venait d'apparaître dans son champ de vision une sorte de chemin dont la couleur sanglante lui sauta agressivement aux yeux. C'était quoi tous ces trucs rouges qui lui brûlaient les yeux ? S'avançant prudemment, Anastassia reconnut des fleurs ; elle avait face à elle une allée dont les murs étaient entièrement recouverts de roses rouges. Vraiment, les gens avaient que ça à faire qu'entretenir de tels chemins !? Indignée par la stupidité de l'homme, Anastassia s'aventura tout de même dans l'allée. Après tout, même si elle n'était pas du genre bavarde, il fallait bien qu'elle tombe sur des gens pour obtenir des renseignements sur la gare. Donc même si cette petite route la menait à de gros crétins aux poches pleines, elle ferait un effort ; elle ne jouerait pas à la sauvage mais s'aventurerait plutôt sur le chemin de la sociabilité ...

    Mais les rêves d'évasions et les motivations dans le domaine des relations humaines de l'adolescente n'allaient pas aboutir. En effet, il fallut qu'elle se prenne quelqu'un de plein fouet ; encore un crétin qui n'était pas capable de regarder devant lui quand il marchait ! L'adolescente s'apprêtait à pousser un cri furieux, mais alors que les mots étaient sur le point de sortir de sa bouche, elle reçue un objet lourd en plein visage. Pendant quelques secondes, Anastassia tituba, puis elle finit par perdre totalement l'équilibre ; elle s'affala par terre. Dès que son corps entra en contact avec le sol, l'adolescente fut incapable de faire le moindre geste, horrifiée. Elle rêvait ! Ce n'était pas possible, elle était en plein cauchemar ! Non mais vraiment ! Elle qui était sur le point de s'échapper une bonne fois pour toute de ce maudit internat, voilà qu'elle se retrouvait le cul dans la boue, tout ça parce qu'un imbécile ne savait pas regarder devant lui et n'était pas capable de conserver ses bouquins pour lui seul ! Anastassia inspira profondément ; elle ne devait surtout pas, mais alors surtout pas exploser de rage. Elle ne fit pas un geste durant de longues minutes. On aurait pu croire qu'elle s'amusait du spectacle que lui offrait le jeune homme l'ayant percuté - il essayait de se relever -, mais elle n'en avait rien à faire ; elle ne lui accordait même pas un regard. Que monsieur ait du mal à se redresser, elle s'en moquait royalement ; la seule chose qui lui importait, c'était la galère dans laquelle il venait de la mettre : sa tentative d'évasion devait être remise à plus tard ! Ben oui ! Elle n'allait pas prendre le train avec des fringues pleines de boue tout de même ! Anastassia serra les dents. « Putain ... » siffla-t-elle à voix si basse que le jeune homme ne devait pas avoir entendu. Comment allait-elle faire maintenant !? Non mais sérieusement ! Les crétins comme l'abruti qui venait de la renverser méritaient un bon coup de pied au cul ! D'ailleurs, qu'est-ce que la jeune fille attendait pour sortir son poignard et le lui planter quelque part ou pour simplement lui balancer son poing au milieu de la figure ou encore son pied là où ce serait le plus efficace ? Rien. Elle était simplement trop anéantie par ses rêves d'évasion brisée qu'elle n'avait même pas envie de faire regretter à cet idiot son manque d'attention. Par contre, elle n'en était pas au point de faire ami-ami avec lui - elle n'était pas sonnée à ce point là. C'est pourquoi lorsqu'elle remarqua sa main tendue vers elle, Anastassia leva le visage vers lui ; son regard noir se posa sur le jeune homme avec une telle intensité qu'elle-même en avait mal aux yeux. Pendant quelques secondes, elle resta immobile, puis au bout d'un moment, elle se redressa, ignorant totalement la main toujours tendue vers elle. Il croyait vraiment qu'elle allait accepter son aide après ce qu'il venait de faire ? Non mais vraiment ... il y a des gens qui regardent trop de films ! Anastassia n'était pas le genre de fille à réagir bien gentiment à tout ; du moins, elle ne l'était plus. Ainsi, une fois debout, l'adolescente s'approcha du jeune homme. Elle planta son regard dans ses yeux et avança son visage près du sien ; elle lui asséna une énorme claque sur la joue. « Espèce de crétin ! » lâcha-t-elle avec froideur.
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Michael E. Cullen

Michael E. Cullen

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Le visage brûlant, un temps extrêmement surprenant la journée n'a pas fini d'être égayée. Vide
MessageSujet: Re: Le visage brûlant, un temps extrêmement surprenant la journée n'a pas fini d'être égayée. Le visage brûlant, un temps extrêmement surprenant la journée n'a pas fini d'être égayée. EmptyVen 27 Mar - 16:17

{DSL : J'AI PAS EUT LE TEMPS DE ME RELIRE; JE ME RELIS APRÈS GREY'S ANATOMY : J'AVAIS PAS D'IDÉE DONC J'AI FAIT COMME ÇA... TU M'EXCUSE HEIN? ^^}

    Effectivement, la scène n’était pas belle à voir. Ces actions successives avaient mis en rogne la demoiselle victime de – je dirais – la maladresse d’Enzo mais soyons réaliste tout ce mélodrame n’est la faute qu’aux personnes ayant monté cette espèce de chemins extrêmement étroit qui ne refléte aucune beauté… Quelle est l’utilité de concevoir une telle chose ? Enzo pensait que tout ceci était vraiment ridicule, à quoi bon ? Le début de l’hiver est déjà assez sombre alors pourquoi construire ceci ? Non vraiment, aux yeux d’Enzo les hommes stupides n’ont guère la place dans ce monde. Enzo se trouvait en face de la jeune fille, la main tendue, il avait eut une poussée de gentillesse, un acte rarissime. Et la jeune femme, au lieu d’accepter sa main tendue qui représentait un signe d’excuse avait mal pris la chose en même temps ça peut se comprendre vu la manière dont s’est déroulé le drame. Enzo se sentait gêné, un sentiment qu’il n’éprouve jamais ! Il avait songé quelque seconde à se relever et partir de son coté mais la réflexion d’Enzo l’en empêcha, il aurait préféré que tout ceci se déroule autrement. Et bien quoi ? Il lui avait rentrer dedans mais à ses yeux elle était autant en faute que lui. A vrai dire, la jeune fille marchait à une vitesse très accélérée, trop rapide pour lui laisser le temps de l'apercevoir, peut-être que si celle-ci serait aller moins et vite et moins discrète dans sa marche il l’aurait vu arrivé ou bien entendu ; Elle n’avait rien à dire, elle aussi avait commis une faute. Enzo lui montrait une façade de lui très étrange, n’importe qui croirait que cet homme n’a pas toute sa tête. Enzo s’en rendait compte, il voyait bien qu’à sa façon de faire les choses, il passait pour un de ces types cinglés et pathologiques, un type qu’il n’était pas. Après s’être levé, sa main tendue resta sans réaction, il ne voyait guère le visage de la personne en face de lui ce qui le gênait profondément, il ne pouvait pas avoir de point de vue, il ne pouvait rien penser d’elle jusqu'à ce qu’elle fasse quelque chose ou qu’elle dise un mot. Enzo n’était plus lui-même, il n’était plus l’homme qui juge les gens, à cet instant il voulait avoir une opinion mais rien ne venait. Enzo était comme – si je puis dire – un con qui attendait une réaction de cette personne qu’il avait bousculée ou plutôt qui l’avait bousculé. Il n’aurait jamais pensé qu’une telle chose arriverait, c’est quand même une situation peu habituelle, il n’est pas prêt d’oublier cette journée qui n’est pas encore achevée. Au bout d’un bon moment, Enzo avait compris que ça main n'avait plus aucune utilité, il pensait que cette personne allait se lever tranquillement et partir sans dire un mot, mais avant qu’il n’enlève sa main de là, elle se leva. Enzo se demandait ce qu’elle allait faire et dire. Une personne normale – qui plus est, non pathologique – devrait être plutôt vexé, bien qu’elle soit en partie responsable de cette mésaventure. Enzo ne s’attendait pas à un « WHA, merci ; Je hum… tu as un numéro ? » Ou alors un « Je suis vraiment désolée, excuse-moi. » Non une telle phrase aurait été possible dans des conditions différentes, par exemple s’il n’y avait pas eut une grosse couche de boue car oui, c’est assez agaçant de se retrouvé recouvert de substances aussi écœurantes. Mais il ne s’attendait pas non plus à ce qui allait lui arriver. La jeune fille debout eut une réaction surprenante. Elle le fixait du regard peut-être pour lui exprimer ça rage puis se rapprocha de lui petit à petit, Enzo commençait à se méfier tout ceci ne sentait pas bon. Alors que la jeune fille était à quelques centimètre seulement de lui d’un geste volontaire elle lui asséna une claque si énorme que celui-ci avait la joue presque anesthésiée, il n’allait pas en rester là, la jeune fille était autant en faute que lui mis à part le livre d’environ trois cent pages qui avait accidentellement atterrit sur le visage déboussolé de la jeune femme. Après cette gifle démesurée elle ajouta un petit « Espèce de crétin » en articulant le mieux possible afin que celui-ci comprenne bien. C’est sur que cette réaction lui fit froid au dos, c’est surprenant comme manière de prendre les choses. Enzo voulait enchaîner par de piètres insultes mais celui-ci ne pouvait pas empirer la situation. Si cette personne réagissait ainsi aux accident comment réagirait-elle face à des insultes et un renvoie de gifles ? Cette fille ne devait pas être si futée que ça pour lui affliger au visage une telle marque, elle était violente et sur les nerfs. Enzo ne l’avait pas vu arrivé mais il avait sentit que celle-ci n’avait pas l’air d'une personne correcte. Il ne voulait pas lui répondre mais n’avait pas non plus envie de passer pour un mec sans répondant. De plus si elle désirait vraiment s’en aller sans enchaîner une discussion que se soit des insultes ou non elle ne serait plus là à l’heure qu’il est. D’une voie aussi froide que la jeune fille il s’adressa à elle comme si elle avait un problème de compréhension « C’est bon calme-toi, c’est pas la mort ! » Bon c’est sûr que tout ceci n’avait pas d’importance puisque ces paroles étaient un peu stupides. Il n’avait rien à lui dire. Aucune chose de particulier à lui faire, il pensait à reprendre son chemin mais se rendit compte qu’il n’avait plus son livre, et oui c’était la jeune fille qui l’avait reçut en pleine figure. Quelques mètres devant lui il l’aperçut, c’est alors qu’il alla le chercher sans même regarder la jeune fille. Néanmoins celle-ci étant sur son passage fut bousculée par Enzo un petit coup d’épaule involontaire mais il n’allait tout de même pas s’excuser à quoi bon elle l’avait quand même traité de crétin, il n’allait pas se jeter à ses pieds et le supplier de le pardonner d’autant plus qu’il ne la connaît pas. Il refusait de le voir mais la jeune fille le ressemblait d’un coté assez froide, directe et vraisemblablement solitaire enfin comme elle était seule ont peut dire qu’elle est solitaire mais bon ce n’est pas le terme adéquat. La jeune fille n’allait pas en rester là, elle avait l’aire tenace et était très menaçante. Alors qu’il était en train de ramasser son livre il aperçut un mini couteau – appelé canif – était accroché à sa cheville à moitié encré dans sa botte. Mais pourquoi avait-elle une arme ? Elle était certainement cinglée et Enzo commençait à en être effrayé, depuis qu’il habite ici il a rencontré beaucoup de gens assez étranges avec une petite folie. Ça devenait assez agaçant de ne rencontrer que des gens loufoques. Il n’allait pas jouer aux cons. Il ne voulait pas mourir aujourd’hui et pour une foie il allait réagir comme s’il était l’un des leurs, je veux dire comme si lui aussi il était fou peut-être que ça allait tout changé dans le comportement qu’elle allait avoir dans les minutes à suivre mais finalement Enzo cocha une croix sur cette solution qui est assez risquée et qui en plus de ça est trop compliqué. Il n’avait plus que deux choix s’enfuir en courant ou bien faire comme s’il n’avait jamais vu ce canif… En faite, il préférait partir sans s’affoler comme si cette histoire était terminer. Alors qu’il se dirigeait vers la direction inverse de celle où allait la jeune fille il aperçut une silhouette au loin ou plutôt il l’entendit car en effet, la visibilité ne s’était pas arrangée. Il se retourna comme si la jeune fille pouvait être derrière lui, le pourchassant le couteau à la main s’apprêtant à le lui mettre sous la gorge. Ce n’était pas le cas, il se faisait des films. Après s’être retourner, il entendit de plus en plus de bruit assez effrayant. En effet il était pris en sandwich et oui, car une silhouette assez robuste s’était entreposé devant lui. Par conséquent il fit demi-tour, il préférait prendre le risque de recroiser la jeune tarée avec un canif dans la chaussure que l’homme robuste, étrange choix. Mais bon Enzo se disait que la jeune fille n’allait pas lui faire de mal pour un accident ? C’est évident qu’elle ne va pas le tuer enfin ça paraît évident mais pour Enzo il faut toujours prendre des mesures de sécurités avec ce genre personne. Il avançait en direction de la jeune fille. Il était déterminé et marchait d’un pas assez rapide il n’allait pas mettre longtemps pour rencontrer la jeune femme. Le mec de derrière était assez discret on aurait pensé qu’il cherchait à se faire le plus petit possible de façon à passer inaperçu. Les minutes passèrent, plus un rayon de soleil n’était visible, seul la lune était apercevable. Enzo arrivait presque au bout du tunnel de rose rouge et il n’avait toujours pas rencontré la jeune femme dérangée. Quand il sentait la fin arrivé il ralentissait de façon à ne pas de nouveau bousculé la même personne, ça lui donnerai un bon motif de le tuer. Enzo se disait que ce parc était mal fréquenté ou même cette ville… Il n’allait pas tarder à déménager enfin à persuader son père de retourner à Londres, cette ville-ci parfaite. Le voici qui débouchait à l’endroit où il avait fini ses trois cent pages de lecture. La jeune fille devait être vraiment pressée pour avoir eut le temps de franchir cette dune d’herbe. Arrivé à cet endroit, également très sombre mais bien plus lumineux que ce lugubre tunnel de roses, Enzo n’avait plus qu’un seul choix pour partir, cette étendue d’herbe menait qu’à une seule partie, celle où se trouvait le château de ce parc. Enzo le savait car au loin on pouvait apercevoir le château qui prenait une très grande superficie. D’un pas déterminé il se mit en direction de celui-ci, la jeune fille était forcément partie par-là car il n’y avait aucune autre issus. Enzo se retourna afin de savoir si le robuste monsieur était encore derrière. Oui il l’était ! Car à l’entrer du tunnel on apercevait une lumière assez puissante c’était une lampe torche, Enzo avait réussit à distinguer cet objet. Il avançait d’un pas de plus en plus accélérer et il en vient à voir la jeune fille, il passa devant elle, bouche bée, sans ralentir la course. Lorsqu’il aperçut devant lui, la forme arrondit que projetait la puissante lampe du monsieur ainsi il entendit quelqu’un courir derrière lui était-ce cette jeune fille ? Et si elle s’était échappée de prison et que l’homme effrayant était un policier. C’est alors qu’Enzo se mit à imaginer d’hallucinantes choses, qui n’existent que dans les films. Peut-être qu’Enzo était paranoïaque, l’homme semblait le suivre, du moins il avançait d’un pas déterminé et éclairait dans sa direction. Quelle est l’utilité d’avoir une lampe aussi puissante lorsque nous sommes que de vulgaire Homme, sans quiétude à avoir ? Et bien tout ceci ne sert à rien, décidément il pensait vraiment que cette personne en voulait à la jeune fille car il semblait chercher quelqu’un à gesticuler sa lampe dans tous les sens de façon et trouver la personne recherchée. Enzo ne cessait guère de penser qu’il était fou enfin paranoïaque ça y est toutes les personnes aussi folles les unes que les autres avaient déteint sur lui. Dans quelle galère s’était-il mit, en même temps ce demi-tour soudain de tout à l’heure était assez froussard mais après avoir aperçut ce canif qui n’avait rien à faire dans la chaussure de la fille c’est sur qu’il ne voyait plus pareil, et puis toute cette ambiance sombre et silencieuse lui donnait la chère de poule. Il allait bien voir ce que la fille meurtrière et ce que l’homme taré allaient faire. Alors Enzo reprit un rythme normal afin de laisser passer la fille. Il regardait assez souvent derrière lui pour savoir ce qui se passait, il essayait de comprendre mais rien ne lui venez. La jeune fille ne l’avait toujours pas dépassé, il décida de stoppé tout et de faire demi-tour mais après s’être retourné, il vit l’homme avec la torche courir dans sa direction…
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Le visage brûlant, un temps extrêmement surprenant la journée n'a pas fini d'être égayée. Vide
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Le visage brûlant, un temps extrêmement surprenant la journée n'a pas fini d'être égayée.

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