Joanna Carrie Campbell.
Taylor Momsen
> PRISE

16 ans
Indépendante - Rebelle - Agressive - Solitaire - Rêveuse

Alors qu'elle venait tout juste d'avoir 17 ans, Ann apprit qu'elle était enceinte. La jeune fille était perdue ; elle ne savait pas du tout comment faire. Devait-elle garder le bébé et ainsi, sacrifier ses études, ou au contraire, ferait-elle mieux d'oublier cet enfant pour se consacrer à son avenir ? Elle hésita longtemps, sans en parler à personne. Puis un jour, alors qu'elle avait pris rendez-vous chez un médecin dans le but d'avorter, arrivée devant l'hôpital, la jeune fille repartit en courant ; elle ne pouvait pas faire une chose pareille. Ann décida donc de se rendre chez son petit ami. Elle était incapable de garder ça pour elle ne serait-ce que quelques minutes de plus. Quand il apprit la nouvelle, il la serra dans ses bras, lui murmurant à l'oreille qu'il serait là pour l'aider. Mais pour le jeune homme, la pression fut trop forte. Alors qu'Ann venait tout juste de mettre Joanna au monde, il s'enfuit de l'hôpital et fit ses valises le soir même pour quitter la maison de son père et rejoindre sa mère et son beau-père à New-York. Vous imaginez la réaction de la jeune fille quand on lui apprit quelques minutes après l'accouchement qu'Harold n'était nul part ? Elle comprit qu'il était parti. Elle pleura toutes les larmes de son corps, inconsolable. C'est donc sa mère, Caroline, qui prit soin de Joanna durant ses premières semaines voyant que sa fille était incapable de faire quoique ce soit. Elle ne se nourrissait plus, elle ne sortait plus, et pire, elle ne quittait même plus son lit. Caroline essayait tant bien que mal de faire apparaître un sourire sur le visage de son enfant, mais il n'y avait rien à faire, Ann était anéhentie. Pendant que sa mère sombrait, Joanna, elle, grandissait. C'était une petite fille souriante et enjouée, qui se tenait tranquille pendant des heures, au plus grand soulagement de Caroline, qui se souvenait encore des maux de têtes qui la saisissaient constemment lors des premières années d'Ann. Joanna aimait énormément sa grand-mère, tandis qu'elle n'adressait pas la parole à sa mère. Ce n'était de toute façon pas possible, puisque cette dernière refusait de la voir. Mais Joanna n'avait pas l'air perturbé pour autant. A l'école, elle s'entendait bien avec tout le monde et c'était une excellente élève. Mais le bonheur de la petite fille ne dura pas. En effet, un beau jour, alors que Joanna venait tout juste d'avoir 9 ans, Caroline eut un malaise. Cela faisait déjà plusieurs jours qu'elle ne se sentait pas bien, mais elle n'avait eu aucune envie d'alarmer son entourage. Elle fut transportée d'urgence à l'hôpital, et quelques jours plus tard, elle perdit la vie. Joanna était très perturbée par le décés de sa grand-mère, et suite à son enterrement, les choses empirèrent. Caroline n'était plus là pour prendre soin d'elle ; Ann fut bien obligé de s'occuper de sa fille. Enfin ... s'occuper n'est peut être pas le verbe idéal. En effet, Ann était loin de prendre soin de Joanna comme une mère prend soin de son enfant. Elle se contentait de l'emmener à l'école, de venir la récupérer, et de faire les courses pour qu'elle puisse se préparer à manger. Joanna se retrouva donc livré à elle-même, en quelque sorte. Elle avait neuf ans, et elle devait tout faire. Sa mère, qui buvait de l'alcool à n'en plus finir était constemment à côté de la plaque, à tel point qu'elle commença à frappé la petite fille. Joanna se renferma sur elle-même. Elle ne souriait plus, elle ne rigolait plus, elle ne travaillait plus, elle agressait les autres, elle les insultait, elle se battait ... elle était devenue incontrôlable. Ann ne se rendait pas compte de l'attitude de sa fille étant donné qu'elle n'avait même pas conscience de la sienne, et elle la laissait faire. Joanna, qui n'en pouvait plus de vivre dans la misère depuis que sa mère avait laissé tombé son travail et avait dépensé toutes les économies de sa grand-mère dans l'alcool, décida d'utiliser des méthodes peut conventionnelles. C'est ainsi qu'elle se mit à voler. Au début, il ne s'agissait que de petites choses : un tube de rouge à lèvre, un paquet de pâtes, un tee-shirt, une paire de boucle d'oreille, etc. Mais petit à petit, elle s'attaqua à plus important. Un jour, alors qu'elle avait en tête de suptiliser un lecteur DVD dans un grand magasin, la jeune fille se fit prendre par un vigil. Elle fut envoyé au commissariat où elle se mit à insulter le policier qui lui faisait face. Ce dernier convoca Ann, qui arriva une heure plus tard, complétement saoule, et qui donna une gifle monumentale à Joanna. L'adolescente souteint son regard avec insolence, comme pour l'inciter à continuer. Le policier comprit à quel point la situation familiale de Joanna était instable, à quel point elle manquait de repères et d'affection, à quel point elle avait besoin d'aide. Il lui proposa donc un dilemme : soit elle se rendait dans une institution qui l'aiderait à retrouver le droit chemin, soit elle passait devant le juge pour vol - le policier savait parfaitement qu'elle n'en était pas à son coup d'essai - ainsi que pour outrage à agent. Joanna l'observa avec arrogance. Elle n'avait aucune envie d'accepter cette proposition idiote, mais d'un autre côté, elle ne voulait pas se retrouver avec une multitude de problèmes sur le dos. Voyant qu'elle ne répondait pas, il la mit en garde à vue, lui donnant 24 heures pour prendre une décision. Au dernier moment, alors qu'elle était sur le point d'être envoyé devant le juge pour mineur, elle finit par accepter. C'est ainsi que Joanna se retrouve à l'institution Hurston. Mais elle n'a aucunement l'intention de retourner dans le droit chemin. Elle a toujours été indépendante, et ce n'est pas aujourd'hui qu'on va commencer à lui dicter sa conduite ...

Ruby Hellen Coleman.
Hilary Duff
> LIBRE

17 ans
Anxieuse - Attentionnée - Sociable - Rêveuse - Impatiente

Ruby est né à Seattle, quatre ans après la naissance de son frère, Tyler. Fille d'un père architecte, Tanner, et d'une mère libraire, Peyton, elle a grandit dans une famille stable et heureuse. Ses parents lui donnaient beaucoup d'amour et lui accordaient énormément d'attention, et avec son frère, ils entretenaient une relation très complice. Elle lui disait tout, sans la moindre gène, et de son côté, le jeune homme ne s'attardait pas sur sa vie sentimentale avec sa soeur, mais de temps à autre, il lui dévoilait quelques uns de ses petits secrets. Cette confiance mutuelle était très importante pour Ruby ; elle avait besoin, chaque soir, de pouvoir débarquer sans prévenir dans la chambre de son frère, de sauter sur son lit et de commencer à parler, parler et encore parler, lui racontant les moindres détails de sa journée. Parfois, les intrusions de sa soeur dérangeait Tyler - surtout lorsqu'il était en compagnie d'un de ses amis, ou pire, de sa petite amie - mais dès qu'il voyait le sourire qui illuminait le visage de sa petite soeur, il devenait totalement incapable de la jeter dehors. Il faut dire que presque personne n'était capable de résister au visage d'ange de la jeune fille ; cette petite tête blonde au sourire ravageur avait des dizaines de soupirants, mais apparemment, personne n'était assez bien pour elle. C'est du moins ce que pensaient les garçons à force de se faire repousser, gentiment certes, mais repousser tout de même. Mais la réalité était toute autre. Ruby ne se pensait pas supérieur aux autres au point de refuser toutes les avances qu'on lui faisait, elle n'avait simplement, pas envie de se lancer dans une petite amourette idiote qui n'allait durer qu'une semaine ; elle attendait le grand amour. Vous l'aurez compris, Ruby était le genre d'adolescente à croire au compte de fée. Son frère lui disait souvent, en riant : « Mais ma petite chérie ! Les princes charmants et les histoires d'amour qui durent toute une vie, ça n'arrive que dans les livres. » A ce moment là, Ruby attrapait la première chose qui lui tombait sous la main, et elle la lançait en direction de son frère : « Arrêtes de te moquer de moi ! ». Et les deux adolescents se lançait dans une bataille de coussins, de stylos, de chaussures ou encore d'eau, en fonction de ce qui traînait à leur pied. Le jour où il avait prononcé cette phrase, Tyler n'imaginait pas à quel point elle pouvait être vrai. En effet, à peine six mois plus tard, Tanner et Peyton réunirent leurs deux enfants dans le salon. Que se passait-il ? Les deux adolescents ne tardèrent pas à le savoir ; leurs parents avaient décidé de divorcer. Ce fut un choque pour le frère et la soeur ; ils n'avaient rien vu venir. Ils restèrent silencieux, incapables de prononcer un mot. C'est Peyton qui brisa le silence, annonçant à ses enfants qu'elle avait rencontré quelqu'un d'autre : une femme. Tanner explosa. Comment sa mère pouvait-elle quitter son père pour quelqu'un d'autre, pire, une personne du même sexe ? Pendant cinq minutes, il resta dans le salon, debout, à hurler comme un fou avant d'attraper son manteau et de sortir de la maison, claquant la porte derrière lui. Ruby resta silencieuse. Une femme ? Certes, c'était assez ... choquant, mais après tout, l'amour, ça ne se commande pas n'est-ce pas ? L'adolescente monta dans sa chambre, en silence. Elle avait besoin de réfléchir à toute cette histoire bien compliquée. A 14 ans, apprendre que sa mère est amoureuse d'une femme, ca fait quand même un choc. Pendant plusieurs jours, alors que Peyton était partie habiter dans une chambre d'hôtel, personne ne dit un mot dans la maison des Coleman. De toute façon, qu'y avait-il à dire ? Rien. Ce n'est que deux semaines plus tard, après que Tanner et Peyton eurent une grande discussion à propos de la suite des événements qu'une nouvelle discussion eut lieu. Tyler refusa de regarder sa mère ; ou il fixait son père, ou il balladait son regard à droite à gauche. Quant à Ruby, elle était toujours aussi silencieuse. Les parents des deux adolescents leur parlèrent de ce qui allait suivre : Tanner avait l'intention de partir vivre dans le Nevada, à New Perri, quant à Peyton, elle garderait la maison où sa maîtresse, Amy, ne tarderait pas à emménager. Tyler n'attendit pas qu'on lui demande son avis pour déclarer qu'il suivrait son père. Ruby, elle, hésita longuement. Son père ou sa mère ? L'inconnu ou cette ville dans laquelle elle avait grandit ? La salle conne qui avait brisé le couple de ses parents ou la nouvelle « pouffe » que son père ne tarderait pas à rammener à la maison ? Finalement, la jeune fille décida de rester à Seattle ; elle se sentait incapable de quitter tous ses amis en plein milieu de l'année scolaire. Tyler en voulut énormément à sa soeur de ne pas le suivre, mais surtout, d'accepter ce que Peyton avait fait. Ce qu'il ne savait pas, c'est à quel point Ruby en voulait à sa mère. Pendant les deux ans qu'elles passèrent ensemble - en compagnie bien sûr de cette idiote d'Amy - Ruby ne parlait presque pas. Elle travaillait de moins en moins bien et faisait de plus en plus de bêtise ; elle prenait des cuites, faisait le mur, séchait les cours ... et lorsque sa mère tentait de la raisonner, l'adolescente se mettait à hurler que tout était de sa faute, qu'elle avait brisé toute sa vie. Peyton se rendait bien compte que sa fille sombrait ; elle devait faire quelque chose. Elle prit donc, avec Tanner, une décision qui lui déchira le coeur : Ruby allait partir vivre avec son père et son frère, dans le Nevada. Mais la jeune fille n'était pas d'accord. Tyler, qu'elle appellait tous les jours, ne comprenait pas pourquoi elle refusait alors que depuis presque six mois, elle lui disait qu'elle n'en pouvait plus de voir, tous les jours, la tête de cette « connasse d'Amy. » Alors Ruby lui expliqua ; Tanner et Peyton avaient décidé, ensemble, de la placer dans une institution bizarre pour jeunes à problèmes. Tyler comprenait sa réticence, mais finalement, après de longues discussions, il réussit à convaincre sa soeur. C'est ainsi que Ruby débarque à New Perri. Elle redouble bien évidemment sa seconde et se retrouve ainsi en première année à l'Institution Hurston. Comment les choses vont-elles se passer pour l'adolescente ? Une chose est certaine, si on l'emmerde, elle ne restera pas longtemps !

Julian Bridger Hamilton.
Hayden Christensen
> LIBRE

17 ans
Renfermé - Froid - Intelligent - Observateur - Silencieux

Ashlee et Justin étaient les meilleurs amis du monde, inséparables. Les personnes qu'ils côtoyaient tous les jours à l'université n'arrêtaient pas de les charrier, comme quoi il y avait plus que de l'amitié entre eux ; mais ce n'était absolument pas le cas. Aucune ambiguïté. Jusqu'à un beau jour d'été. Une fête avait été organisée par quelques uns de leurs amis : ils s'y sont donc rendus. Mais Ashlee, mal remise d'une déception amoureuse, s'était mise à boire un peu trop. Alors que son ami voulu la raccompagner jusqu'à chez elle, elle plaqua ses lèvres sur les siennes. Justin avait l'esprit embrumé par les deux verres de vodka qu'il avait avalé d'un trait, et n'as donc pas cherché à la repousser. Quelques semaines plus tard, Ashlee appris qu'elle était enceinte. Elle se retrouva rapidement chez Justin ; et lui annonça la nouvelle directement, pas la peine de faire trainer les choses. Incroyable mais vrai, Justin était tombé amoureux de sa meilleure amie ; et lorsqu'il a appris la nouvelle, il s'est entendu dire « Gardes-le. Je t'aime » . Neuf mois plus tard naquit le jeune Julian Bridger Hamilton. Les parents n'avaient que 20 ans, ils n'étaient pas mariés. Cet enfant était le fruit d'une nuit entre deux meilleurs amis ayant bu un coup de trop, mais il allait être élevé dans un foyer rempli d'amour. Les deux jeunes gens étaient tombés amoureux peu après leur aventure d'un soir. Sachant leurs parents contre le fait qu'ils aient un enfant si jeunes, alors qu'ils n'étaient encore que des étudiants, ils ont quitté leur ville natale pour aller vivre d'amour et d'eau fraiche à Vancouver. C'est là que l'enfant naquit. Il grandit rapidement, sous l'aile d'une nourrice engagée par les parents ; étant tous deux très occupés à organiser leur nouvelle vie, quitte parfois à laisser leur enfant aux mains d'une parfaite inconnue. Ce qui devait arriver arriva. La nourrice ; Kate Sullivan, s'enticha du petit bébé, et un beau jour, chercha à l'enlever. C'était une soirée sombre et enneigée sur Vancouver, les deux parents étaient tout deux à leur travail - elle avait décroché un maigre job de serveuse dans un restaurant luxueux et lui avait tant bien que mal réussi à fonder sa boite vendant des téléphones portables - Kate en a profité et a emporté l'enfant, âgé d'à peine un an, enveloppé dans des couvertures bleues. Elle aurait réussi son coup si la concierge de l'immeuble dans lequel la petite famille avait élu domicile n'avait pas trouvé le comportement de Kate un peu étrange. Mrs Smitters ; la concierge, a donc suivi la nourrice à travers une bonne dizaine de pâtés de maison ; et c'est lorsqu'elle l'a entendu murmurer à l'enfant ; devant un passage piéton qu'elle serait « sa nouvelle maman » que tout s'est éclairé dans son esprit. Elle a réussi à rattraper Kate et a appelé la police, qui l'a arrêtée.Depuis ce jour, les parents du petit Julian ont été beaucoup plus protecteurs, se rendant compte qu'ils délaissaient leur enfant. Son enfance fut donc plutôt normale, ses parents le gâtaient énormément, et ce n'était pas pour lui déplaire. A la petite école, il s'adapta rapidement et se fit de nombreux amis ; il avait le contact plutôt facile et toujours le sourire aux lèvres. Mais l'adolescence arriva ; et Julian commença à se poser des questions, tout d'abord sur ses grands-parents. Pourquoi ne les connaissait-il pas ? Le jour où il posa la question à sa mère, elle ne sut que répondre. Et lorsqu'il alla voir son père, ce dernier décida de jouer franc-jeu. « Ils ne désiraient pas ta naissance. » Vlan ! ça flanche un coup lorsque l'on a à peine 12 ans, d'entendre cela. Ashlee et Justin étaient toujours aussi protecteurs avec lui que pendant ces dix dernières années, et Julian commençait à en avoir assez. Qu'ils le laissent un peu tranquille, c'était limite s'ils le laissait sortir dehors pour traverser la rue et aller acheter du pain à la boulangerie. Comme s'il pouvait se faire agresser là bas ! Puis toute la petite famille fut obligée de déménager en Californie, car Ashlee avait dégoté le job de ses rêves : rédactrice. Dans un petit journal, certes, mais tout de même. Justin a donc décidé de faire déménager le centre de son entreprise à Las Vegas. Mais Julian ne s'est jamais adapté à cette nouvelle vie. Il en a énormément voulu à sa mère d'avoir choisi ce job et à son père d'avoir accepté le déménagement. Il se sentait tellement bien à Vancouver. Et le malaise augmenta d'autant plus qu'il devait changer de lycée en cours d'année. Ses camarades de classe ne furent pas très accueillants. Ils le trouvaient très bizarre ; et se moquaient de lui parce qu'il avait, oh mon dieu, eu un 18 en mathématiques au premier contrôle qu'il avait fait. Un beau soir, alors qu'il rentrait des cours ; se dirigeant vers l'arrêt de bus, il fut arrêté par deux garçons plutôt balèzes de sa classe, qui se moquèrent de lui ouvertement. Julian, n'en pouvant plus, a frappé. Il a commencé, et n'arrivait plus à s'arrêter. Une fois que les deux garçons furent inertes au sol, le nez en sang, il se sentit envahi par une vague de soulagement. Depuis ce jour, Julian n'hésitait pas à cogner les personnes qui osaient simplement le regarder d'une manière qu'il n'appréciait pas. Puis sa professeur de mathématiques s'en rendit compte, et convoqua ses parents. Ils n'avaient pas remarqué le changement, à la maison il était doux comme un agneau. Mais une fois dehors...c'était une autre histoire. Après quelques longues discussions avec Mrs Collins, la professeur de mathématiques, et sous ses conseils, ils décidèrent de l'envoyer à l'institution Hurston.

Nick Adrian MacHale
Jared Padalecki
> LIBRE

17 ans
Rêveur - Altruiste - Impulsif - Têtu - Jaloux

Amanda et Michael se connaissaient depuis le lycée. D'abord meilleurs amis, puis un couple, ils étaient sortis ensemble pendant quelques mois avant de rompre pour une stupide histoire de tromperie qui s'avérait infondée. Ils se sont retrouvés sur les bancs de l'université, et les sentiments les ont frappés à nouveau de plein fouet. Après de longues explications, ils se sont rendus compte qu'ils avaient rompus pour de mauvaises raisons, personne n'avait jamais trompé personne, ce n'était qu'une rumeur, qui avait réussi à briser leur couple. Quelques jours après ces explications ; Michael a invité son amour de lycée à un dîner, tout ce qu'il y a de normal entre deux amis. Mais voilà, à la fin de ce dîner, les deux se sont rendus compte que pendant toutes ces années, ils ne s'étaient pas totalement oubliés. Ils ont fini par se revoir de plus en plus souvent, ailleurs que sur les bancs de l'université, et ont terminé par reformer un couple, comme avant. Quatre années plus tard. Michael et Amanda avaient terminé leurs études ; elle avait décroché un petit job dans une agence immobilière tandis qu'il s'était trouvé un emploi de journaliste dans le New York Times. C'était en pleine après midi d'un jour d'automne pluvieux que Michael s'est mis à genoux, dans la petite véranda de la maison victorienne qu'ils avaient acheté avec leurs économies et l'aide financière de leurs parents. Amanda ne pouvait faire autrement que de dire oui à son ange. Ils se marièrent un an plus tard en haut d'une colline de Miami, la ville où ils avaient passé toute leur enfance. Une année passa et un petit garçon pointa le bout de son nez ; après avoir fait suer sa mère pendant de longues heures. Nick venait de venir au monde. Ses toutes premières années furent les plus dorées de son enfance. Ses parents étaient tout deux très présents pour lui, il était bien entouré et vivait dans un environnement équilibré avec une famille unie, soudée. Mais ce bonheur ne dura pas. Lorsqu'il eut cinq ans, son grand-père mourru ... Devant ses yeux. Chargé de le surveiller alors que son père était au travail et sa mère aux courses, Nick était en train de jouer avec ses legos lorsque son grand-père toussota soudain violemment, jusqu'à cracher du sang sur la moquette beige. Nick fut d'abord surpris, puis il s'approcha de son grand-père, qui commençait à poser sa main sur sa poitrine. Le regard du vieil homme se grisa, puis la petite lueur de vie qui y brillait s'éteignit. Nick ne comprenait pas trop ce qui se passait, mais il mourrait de trouille, et ne put qu'hurler de toutes ses forces. Lorsque sa mère rentra, les courses s'éparpillèrent sur le sol tandis qu'elle se précipitait à son secours. Le père d'Amanda venait de mourir d'une crise cardiaque violente. Toute la petite famille déménagea après cet événement tragique, Amanda ne supportant plus de fouler chaque jour les lieux où son père avait trouvé la mort. Ils emménagèrent à Miami alors que Nick venait d'avoir six ans. Amanda changea de métier ; elle se retrouva serveuse dans un diner, pas la grande classe mais c'était mieux que rien. Quant à son mari, il avait retrouvé un job de journaliste ; pour son plus grand bonheur. Mais ce dernier dû bientôt multiplier les voyages, laissant sa femme et son fils seuls à la maison 6 jours par semaine, et ce pratiquement toutes les semaines de l'année. Nick venait d'avoir 14 ans lorsque ses parents demandèrent un divorce. Lorsque Michael était à la maison, Amanda et lui passaient leur temps à s'engueuler pour un rien. Un beau soir, Amanda lui a donc dit que ça ne pouvait plus continuer comme cela, qu'elle ne supportait plus de le voir si peu pendant l'année. Même aux fêtes, il était entre deux avions. Elle lui a demandé de choisir entre son boulot et sa famille. Et Monsieur a choisi son boulot. Bam, la famille parfaite était soudain brisée en milles morceaux. Depuis ce jour, Nick s'est énormément renfermé sur lui-même, ne parlant pratiquement pas avec ses camarades de classe, toujours le regard dans le vide, empreint d'un chagrin inconsolable. Il ne liait aucun contact avec les autres, restait enfermé dans sa bulle, avec l'impression d'être le seul au monde à souffrir. Cela dura jusqu'au jour où sa mère surpris son fils à pleurer devant une photographie de toute la famille au complet, un samedi soir. Elle s'approcha donc de lui et le serra dans ses bras. Cela ne pouvait plus durer, elle devait faire quelque chose. L'une de ses amies lui tendit un jour une brochure de l'institution Hurston, et Amanda vit en ce centre la solution pour que son fils réussisse à surmonter son problème et qu'il puisse s'intégrer correctement à la société.