hurston's institut
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le forum est actuellement en reconstruction.
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » .

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Aëlys Klélia Sablowski

Aëlys Klélia Sablowski

Féminin Verseau Coq
le jour ou tu es arrivé(e) : 28/11/2008 messages : 177 citation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? l'âge de ton personnage : 18 ans ... et des poussières. célébrité sur l'avatar : ... Va te faire foutre ! Ca te parle assez !?

ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . Vide
MessageSujet: ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . EmptySam 6 Déc - 16:45

ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . 49253719 ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . 454997kirs_006 ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . 980815ks045xi4
ANASTASSIA HEATHER BURROWS. }
{Kristen Stewart}

_* Quelques informations. }
    Votre Age : 16 ans
    Votre date & votre lieu de naissance : Le 3 février 1993 à Denver
    Vos parents : Jesse Burrows, 46 ans, président directeur général de trois grosses entreprises internationales respectivement situées à Seattle, Las Vegas et Chicago & Shannen Swank, de son nom de jeune fille, 45 ans, mère au foyer et bénévole pour de nombreuses associations.

    Des frères et soeurs ? : Non
    Avez-vous déjà eu à faire à la police ? : Oui
    Votre inscription à Hurston est-elle un choix ? : Non
    Avez-vous déjà été suivi par un professionel ? : Oui

_* Vous, votre vie. On vous écoute !. }
    Histoire : C'est le 3 février 1992, dans une clinique privée de Denver, qu'Anastassia Heather Linda Burrows poussa son premier cri. L'accouchement se passa sans la moindre difficulté excepté si l'on prend en compte l'inquiétude de Shannen lorsque Jesse s'évanoui à la vue du sang - ce qui provoqua chez la femme quelques douleurs supplémentaires. Ce fut donc un médecin qui coupa le cordon ombilical, Jesse étant incapable de le faire lui même. En effet, l'homme était assis sur l'un des bancs du couloir, la tête entre les mains, luttant contre la nausée et se maudissant de ne pas être auprès de sa femme dans un moment pareil. Le temps lui parut durer une éternité, et enfin, le médecin poussa la porte de la salle de travail et l'invita à entrer. Jesse respira un grand coup et pénétra dans la pièce. Sur le lit, Shannen, émerveillée devant le magnifique bébé qu'elle tenait dans ses bras lui adressa un sourire. Jesse se précipita à son côté, et caressant délicatement la joue de sa fille, il lui murmura doucement « Bienvenue dans notre monde, Anastassia ». Shannen ne put s'empêcher de rire en voyant le sourire satisfait qu'affichait son époux. Ils avaient débattu pendant des mois pour choisir le prénom de l'enfant. Ne sachant pas de quel sexe il était, ils avaient fini par trouver un compromis : Shannen, persuadée que ce serait un garçon choisirait son prénom si c'était le cas, et si le nouveau né se trouvait être une fille, ce serait Jesse qui le nommerait. Shannen déposa un baiser sur le front d'Anastassia et posant sa tête sur l'épaule de son mari, elle chuchota « C'est une magnifique petite fille ». Jesse passa son bras autour des épaules de sa femme et tout trois profitèrent de cet instant de bonheur dans le calme ... du moins jusqu'à ce que les grands-parents, les oncles, les tantes, les cousins, les cousines, les neveux, les nièces, etc., ne débarquent pour adresser leurs félicitations aux nouvaux parents, découvrir pour la première fois le visage du nouveau-né et surtout, envahirent la pièce d'immenses bouquets de fleurs et de nombreuses peluches, toutes plus grosses les unes que les autres.

    Quelques jours après l'accouchement, Jesse vint chercher sa femme et sa magnifique petite fille à l'hôpital de Denver, lieu où il espérait à présent ne jamais remettre les pieds étant donné le malaise qu'il ressentait dans les grands bâtiments blancs et silencieux que sont les hôpitaux. Shannen, encore un peu fatiguée, s'installa à l'avant de la voiture, Anastassia dans les bras. Jesse était tellement inquiet à l'idée d'avoir un accident qu'il roula à 50 km/h jusqu'à leur maison, située dans le centre de Denver, assez loin de l'hôpital. Ainsi, tout au long du trajet, il ne cessa de se faire klaxonner. Shannen, qui n'était pas aussi inquiète - mais qui l'était tout de même - tentait tant bien que mal de le faire accélérer, mais Jesse était catégorique ; hors de question pour lui de mettre la vie de sa fille en danger. Le trajet dura donc beaucoup plus longtemps qu'à l'accoutumé, si bien que Shannen dormait presque lorsque Jesse engagea la voiture dans l'allée. Il secoua délicatement sa femme en prenant soin de ne pas réveiller Anastassia, mais il n'était pas encore très doué pour ce genre de choses ; ce sont les pleurs paniqués de la fillette qui tirèrent Shannen de sa somnolence. Jesse s'en voulait énormément d'avoir réveillé l'enfant, mais une fois hors de la voiture, sa femme n'eut aucun mal à calmer Anastassia. Le jeune couple pénétra alors dans la maison, leur fille dans les bras, lui présentant les moindres recoins de la bâtisse. La fillette montra un grand enthousiasme pour sa chambre. Jesse et Shannen étaient plus qu'heureux de la voir sourire et pousser de petits cris joyeux étant donné qu'ils avaient eu beaucoup de mal à aménager la pièce. En effet, puisqu'ils ne savaient pas s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon - ils avaient préféré avoir la surprise - ils eurent beaucoup de mal à choisir les couleurs de la chambre. Le rose était inenvisageable pour l'un comme pour l'autre, le bleu ne convenait pas à Shannen, le orange n'était pas assez bien pour Jesse ... finalement, ils optèrent pour la solution la plus simple : un mélange de couleur. La chambre d'Anastassia était donc d'une gaieté incroyable puisque le vert, le rouge, le orange, le jaune, le bleu, le violet, et même une touche de rose se mêlaient avec une extrême facilité, qui plus est, dans des tons fluo, ce qui accentuait encore cet aspect joyeux et apaisant. Jesse et Shannen présentèrent à Anastassia la petite souris grise qu'ils avaient acheté pour elle depuis déjà plusieurs mois, et à peine l'eut-elle entre ses petites mains qu'elle s'endormit, l'une des pattes de la peluche coincée entre les lèvres. Shannen déposa donc sa fille dans son berceau tandis que Jesse s'empressait de brancher le baby-phone. Ils restèrent de longues minutes, serrés l'un contre l'autre, à observer l'enfant, profondément endormi. Et quand enfin, ils décidèrent de regagner leur lit, Shannen alla brancher une petite veilleuse pour qu'ainsi, lorsqu'Anastassia se réveillerait, elle ne soit pas dans le noir complet jusqu'à ce que l'un de ses parents arrive à son chevet pour la rassurer ...

    Lorsque l'on a connaissance des attitudes de Jesse et de Shannen durant les premiers jours de leur fille, on imagine dans quelle ambiance Anastassia grandit. Vous voyez ce que je veux dire ? Non !? C'est pourtant simple. A peine était-elle naît que son père et sa mère angoissaient à l'idée qu'il lui arrive quelque chose, alors quelques années plus tard ... vous imaginez ? Anastassia était surprotégée. Elle ne pouvait faire un pas sans que ses parents soient derrière elle, et concernant l'école, c'était exactement la même chose, voir pire. En effet, s'ils autorisaient leur fille à passer l'après-midi chez une amie, et parfois - très rarement - à dormir chez l'une d'entres elles, concernant l'école, Shannen ne lui laissait aucune liberté. Elle surveillait les devoirs de sa fille avec une insistance très particulière ; à peine sortie de l'école, elle regardait son agenda et l'envoyait dans sa chambre pour qu'elle travaille. Il était hors de question pour la fillette de regarder la télévision, de jouer à l'ordinateur ou encore de lire un livre avant que ses devoirs et toute l'avance envisageable ne soient faits. Et une fois qu'elle avait terminée, Anastassia devait appeller sa mère qui vérifiait tout ce qu'avait fait sa fille dans les moindres détails. Ca ne dérangeait pas réellement la fillette, mais elle ne voyait vraiment pas l'intérêt d'avoir sa mère derrière elle pour surveiller ses moindres faits et gestes. Et elle avait raison ; Shannen agissait inutilement. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'Anastassia était une fille très intelligente, et pour tout vous dire, elle était surdouée. Elle comprenait extrêmement rapidement, avait une mémoire incroyable ainsi qu'une capacité d'analyse impressionnante, et était dotée d'une grande maturité. Ainsi, alors qu'elle était en moyenne section et qu'on commençait à peine à lui apprendre l'alphabet, Anastassia savait déjà lire. La direction proposa donc de la faire passer directement en CE1. Jesse et Shannen étaient assez réticents à cette idée : ils ne voulaient pas que leur fille se retrouve perdue au milieu des plus grands. Mais en voyant Anastassia dévorer des livres alors qu'elle était à peine censé savoir déchiffrer les lettres réussi à les convaincre : la fillette sauta deux classes d'un coup. Cette décision fut très bénéfiques à la petite fille, qui cessa enfin de s'ennuyer en classe et de côtoyer des enfants avec qui elle n'avait aucune affinité, puisqu'elle n'avait pas du tout les mêmes centres d'intérêts qu'eux. Anastassia commença alors à s'épanouir. Elle ne souffrait pas de la sur-protection de ses parents ou du moins, pas encore ...

    En effet, ce n'est qu'à partir du collège qu'elle eut du mal à vivre le fait que sa mère soit constamment derrière elle. Shannen ne s'en rendait pas compte, mais elle mettait à sa fille une pression monstrueuse si bien qu'Anastassia n'osait pas le lui annoncer si elle obtenait une note inférieur à 16. Lorsque c'était le cas, Shannen ne se fâchait jamais, mais elle paraissait si déçu qu'Anastassia avait les larmes qui lui montaient aux yeux. C'est ainsi qu'à la pression que lui mettait inconsciemment sa mère s'ajoutait celle qu'elle se mettait toute seule, bien plus importante et bien plus douloureuse. Avant d'entrer en classe pour un contrôle, Anastassia tremblait, respirait difficilement et sentait les larmes lui monter aux yeux. Quelques fois, elle avait tellement peur qu'elle se mettait à vomir où qu'elle perdait connaissance. Shannen vint souvent la chercher à l'infirmerie du lycée, mais jamais elle n'eut l'impression d'être à l'origine des douleurs de sa fille. Et pourtant, Anastassia tentait de le lui faire comprendre par tous les moyens. Mais Shannen était bien trop persuadée d'éduquer sa fille mieux que quiconque puisse éduquer un enfant ; elle ne se remettait jamais en question. Anastassia vécut donc dans cette angoisse et cette douleur durant toutes ces années de collège. Elle avait peur de recevoir ses notes et tremblait avant même de jeter un oeil sur sa copie corrigée, et pourtant, elle n'obtenait pratiquement que des résultats supérieur à 16. Même avec deux ans d'avance, elle était la première de sa classe - avec une moyenne souvent supérieur à 18. Mais son angoisse concernant ses notes n'étaient pas la seule raison de son mal être. Anastassia était tellement douée, tellement différente des autres qu'elle se sentait extrêmement mal à l'aise en leur compagnie. Elle avait l'impression de débarquer d'une autre planète et de devoir s'adapter à un monde qui n'était pas le sien ... sans en être capable. Elle s'accrochait, elle faisait de son mieux, mais ses efforts n'aboutissaient jamais. Chaque matin, elle se réveillait avec l'envie d'être heureuse, de ne pas stresser, de ne pas avoir peur des gens et de se moquer royalement de ce qu'on pouvait penser d'elle, mais à peine son père l'avait-il déposée devant le collège que toutes ses bonnes résolutions s'envolaient. Elle avait la sensation que tout le monde l'observait, qu'on analysait ses moindres faits et gestes, qu'on la critiquait ... tout cela parce que la différence qui existait entre elle et les autres lui paraissait si importante qu'elle pensait qu'il en était de même pour eux. Mais c'était loin d'être le cas ; elle était la seule à en avoir conscience ...

    Tout le monde pensait Anastassia heureuse ; tout le monde la trouvait gentille, souriante, généreuse, bavarde, drôle ... et bien sûr, intelligente - ce dont, de temps à autre, quelques uns n'hésitaient pas à se moquer gentiment, attitude qui la faisait souffrir à un point qu'ils n'envisageaient même pas. Pour tous les élèves et les professeurs de son établissement, elle était l'adolescente parfaite ; jeune fille agréable et bonne élève, que demander de plus ? A l'époque, ses parents aurait sûrement répondu à cette question ainsi, avec un grand sourire amusé : « Qu'elle soit un peu moins râleuse, un peu moins susceptible, un peu moins paresseuse et surtout, qu'elle ait un peu plus confiance en elle ». Quant à Anastassia, si on lui avait demandé ce qu'elle aimerait changer en elle, elle aurait sourit avec un air amusé et aurait évité la question ; elle préférait ne pas répondre plutôt que de mentir. Car il était évident qu'il y avait une chose qu'elle voulait changer : sa différence. Elle aurait aimé pouvoir s'intéresser aux mêmes choses que les jeunes de son âge, pouvoir s'y connaître aussi bien en musique, pouvoir avoir confiance en elle au point d'aller draguer le premier mec qu'elle trouvait mignon, pouvoir passer des mercredis entier en retenues, pouvoir aller à des soirées où elle boirait comme un trou sans se soucier des conséquences, pouvoir, ne serait-ce qu'une fois, obtenir une note inférieur à 10 sans se mettre à pleurer ... tout simplement, pouvoir vivre insouciante et heureuse, comme est censé le faire un adolescent normal ; mais Anastassia n'était pas « normale ». Certes, en apparence, elle semblait se mêler aux autres avec une facilité déconcertante : elle souriait toujours, parlait avec tout le monde, aidait quiconque le lui demandait, se prenait des fous rires impossible à arrêter, partait dans des délires que seul un petit groupe comprenait, passait des après-midi en ville avec des copin(e)s, se rendait à des soirées, agissait comme médiatrice dès qu'un conflit avait lieu ... Elle paraissait si bien se débrouiller concernant les relations humaines que personne ne pouvait ne serait-ce qu'imaginer le sentiment de solitude qui la détruisait. Comment une jeune fille aussi ouverte aux autres pouvait-elle avoir la sensation d'être seule ? Simplement parce qu'Anastassia ne ressentait pas le même besoin que la plupart des adolescents de son âge : elle se fichait bien d'être appréciée de tout le monde - en d'autres termes, d'avoir beaucoup d'amis - car ce dont elle avait besoin, c'était d'une épaule sur laquelle s'appuyer, une épaule qui ne la lâcherait jamais et sur qui elle pourrait compter constemment, une épaule qui malheureusement n'existait pas. Anastassia n'avait pas trouvé son double : la personne avec qui elle pourrait tout partager, en qui elle aurait totalement confiance. C'est pour cela que même au milieu de la foule des élèves de son établissement scolaire où elle connaissait tout le monde, elle se sentait comme perdue au beau milieu d'une île déserte, seule.
Revenir en haut Aller en bas
https://institut-hurston.forums-actifs.net
Aëlys Klélia Sablowski

Aëlys Klélia Sablowski

Féminin Verseau Coq
le jour ou tu es arrivé(e) : 28/11/2008 messages : 177 citation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? l'âge de ton personnage : 18 ans ... et des poussières. célébrité sur l'avatar : ... Va te faire foutre ! Ca te parle assez !?

ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . Vide
MessageSujet: Re: ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . EmptyVen 20 Fév - 16:49

    Mais Anastassia avait tout de même des compagnons sur cette île : ses cahiers. Il était tous identiques ; des Oxford à la couverture rouge sur laquelle elle collait du ruban adhésif noir jusqu'à ce qu'on ne voit plus la moindre trace de la couleur initiale. Ensuite, à l'aide d'un blanco, elle traçait le numéro du cahier - elle en possède plus d'une trentaine - et écrivait une citation correspondant à son état d'esprit du moment. Puis, soit elle ouvrait la première page et se perdait dans des écrits ou des dessins, soit elle le plaçait avec les autres, dans une immense boîte en carton peinte en noir, elle-même rangée dans un coffre en bois fermé à clef, situé au pied de son lit. A quoi pouvait bien servir ce « rituel » ? Anastassia ne savait pas vraiment pourquoi elle agissait ainsi avec ses cahiers, mais une chose était sur, elle ne voulait pas les voir tomber entre les mains de qui que ce soit. Pourquoi ? Simplement parce qu'ils renfermaient tous ses secrets ; c'était une sorte de journal intime, mais c'était en même temps bien plus que ça. Des feuilles entières étaient remplies de l'écriture fine et penchée de l'adolescente, d'autres étaient envahis par des dessins au crayon de bois, tandis que certaines ne contenaient qu'un simple mot ou une simple phrase. Tous les soirs, Anastassia ouvrait son coffre en bois, retirait le couvercle de la boîte en carton, récupérait le cahier qu'elle n'avait pas encore achevée, et en fonction de son état d'esprit, ou sa main glissait sur le papier, ou elle fixait une page vierge, la tête des les étoiles. Et de temps à autre, quand l'envie lui prenait, elle ressortait de vieux cahiers dans lesquels elle pouvait rester plonger pendant des heures, ressassant certains moments de son existence qui lui paraissait déjà bien loin. Parfois, des larmes coulaient le long de ses joues, laissaient des traces humides sur son visage avant de venir mourir au coin de ses lèvres où elles laissaient un goût salé, amer, dans sa bouche. Anastassia essuyait ses larmes et avant de s'endormir, comme tous les soirs, elle espérait que la roue allait tourner, et qu'enfin, elle trouverait la personne dont elle avait tant besoin ...

    Je suppose que vous vous doutez de la suite non ? Non !? Si je vous dis que les rêves se réalisent parfois, qu'est-ce que vous allez en conclure ? Et bien oui, c'est exactement ça ; Anastassia a fini par la trouver cette personne exceptionnelle dont elle avait tant besoin. Elle la rencontra aux alentours du mois de mars, au début du troisièmes trimestre, lors de son année de seconde ; elle avait 14 ans. Il s'appelait Guillaume, il avec 15 ans, et il arrivait de Seattle. Il se retrouva dans la même classe qu'Anastassia. Au début, la jeune fille osait à peine le regarder, elle sentait son estomac se contracter dès qu'il lui adressait la parole, ses mains devenaient moites et son coeur battait la chamade. Elle était amoureuse ? Non, loin de là. Elle ne le connaissait pas, alors comment pouvait-elle l'aimer ? Anastassia avait simplement peur. De quoi ? Elle était incapable de le définir précisement, mais elle craignait qu'il la juge, qu'il remarque cette distinction qu'elle désirait tant effacer, qu'il soit capable de crier tout fort ce qu'elle s'efforçait de dissimuler : elle était différente. Cependant, les choses ne se passèrent pas exactement comme elle se l'imaginait. Comme toujours, Anastassia avait deux scénarios possibles : le pire, et le meilleur. Mais cette fois-ci, ce ne fut ni l'un ni l'autre, ce fut une mise en scène complètement nouvelle à laquelle elle n'avait jamais songé : la naissance d'une amitié, d'une vrai. Guillaume avait compri qu'elle n'était pas tout à fait comme tout le monde, et ce fut ce qui l'attira autant chez elle. Il rencontrait enfin une fille qui ne ressemblait pas à toutes les autres, la fille. Et pourtant, personne n'aurait parié sur leur amitié. Ils étaient extrêmement différent l'un de l'autre : elle était calme, il était agité, elle était travailleuse, il en faisait le moins possible ... Mais ils avaient tous les deux une chose en commun, une caractéristique à l'origine de cette relation : ils observaient et ils comprenaient. Guillaume savait sans même qu'Anastassia le lui ait dit à quel point elle se sentait seule et elle, elle n'avait pas eu besoin de parler très longtemps avec lui pour réaliser à quel point il souffrait - même si il n'en montrait rien. Elle ne tarda pas à en comprendre l'origine : ses parents. Ils se soutenaient mutuellement, se conseillaient, s'aidaient, se rassuraient ... ils devinrent très vite inséparables, du moins jusqu'à ce qu'Anastassia quitte Denver pour une durée d'un an ; elle partait vivre en France, chez ses cousines, dans le but de parfaire son français. La séparation fut difficile pour les deux adolescents, mais il s'accrochait tous deux à l'idée de se retrouver dans un an avec une amitié encore plus solide. Et après tout, quand on compte autant l'un pour l'autre, un an, ce n'est pas si long que ça !

    Pendant les premiers mois de leur séparation, les deux adolescents s'envoyaient des mails dès qu'ils en avaient la possibilité, s'échangeaient des textos dès que leur crédit le leur permettait, se téléphonait dès qu'on leur en laissait la possibilité ... alors qu'ils étaient à des kilomètres de distance, ils communiquaient encore plus souvent que lorsqu'ils n'était qu'à quelques pâtés de maison l'un de l'autre. Une raison à cela ? Oui. Laquelle ? Vous n'avez pas d'idée sur la question ? Bon. Le fait qu'ils soient si loin l'un de l'autre leur permit de réaliser l'évidence : ils s'aimaient. Après seulement deux mois en France, le doute n'était plus possible pour Anastassia : Guillaume était l'homme de sa vie. Elle qui un an plus tôt, avait tant voulu s'éloigner de sa ville, de son lycée, de son quartier, de sa famille, elle qui avait insisté auprès de ses parents pour qu'ils la laissent partir en France, elle qui avait rêvé de ce voyage pendant des mois ... elle n'avait plus qu'une envie : retourner à Denver, retrouver Guillaume et passer le reste de sa vie avec lui. Elle savait qu'il pensait exactement la même chose et ça ne faisait que renforcer son envie de rentrer. Mais il lui disait qu'il l'attendrait et qu'elle devait profiter au maximum de ce séjour en Europe. Alors Anastassia tenta d'oublier la douleur de la séparation, qui en réalité était beaucoup moins forte que toutes les souffrances qu'elle avait vécu jusqu'à maintenant puisqu'elle n'était plus seule. Elle avait désormais une épaule sur laquelle se reposer, une personne à laquelle se confier, et surtout, le garçon le plus merveilleux du monde à aimer. Le soir, avant de s'endormir, elle ouvrait sa fenêtre et rester là, immobile, à regarder les étoiles pendant de longues minutes, serrant contre son coeur l'écharpe qu'elle avait omis de lui rendre avant de grimper dans l'avion. Cette attitude les rattachait encore un peu plus l'un à l'autre puisque sans le savoir, ils agissait de la même façon. Comme Anastassia, Guillaume passait ses soirées à observer le ciel, la musique à fond dans sa chambre, la bague qu'il comptait lui offrir à son retour dans la main. Tous deux étaient persuadés d'avoir trouvé le grand amour et il leur était impossible ne serait-ce que d'imaginer vivre l'un sans l'autre. Ils étaient fait l'un pour l'autre, c'était une évidence.

    Le temps passa, et le retour d'Anastassia approchait. La veille de son départ, elle se rendait à une fête organisée spécialement pour son départ. Elle n'avait aucune envie d'y aller, mais Guillaume l'avait convaincue : elle devait profiter de ces derniers instants sur le sol français, ne pas se prendre la tête, et, je cite, « faire comme tout le monde ! ». Ce dont il ne se doutait pas, c'est à quel point elle prendrait cette phrase au sérieux ... C'est avec l'envie de s'amuser qu'Anastassia rejoignit tous ses amis - ainsi que des gens qu'elle ne connaissait pas le moins du monde - dans une grande villa, à quelques kilomètres de Marseille, ville où elle résidait chez sa tante. Il y avait plus d'une centaine de personnes, de l'alcool à volonté, des joints dans tous les coins, des boîtes de préservatifs éparpillées un peu partout ... Anastassia se sentait - comme d'habitude - mal à l'aise au milieu de tout ce bazar qui n'était en rien ce à quoi elle aspirait, mais elle s'obligea à rester et à ne pas rentrer chez elle s'enfouir sous ses couvertures avec un bon bouquin et un grand verre de chocolat chaud. Ainsi, quelques minutes après son arrivée, un groupe de garçon de son lycée qu'elle ne connaissait pas très bien la rejoignirent. L'un d'un lui tandis un verre d'alcool qu'elle n'osa pas refuser. Elle le tenait du bout des doigts, sans savoir quoi en faire. Il était hors de question qu'elle le boive - c'était du whisky et elle détestait toutes les boissons gazeuses - mais elle ne pouvait pas non plus aller jeter le contenu du verre dans les toilettes. Anastassia jeta donc un regard suppliant à sa cousine pour qu'elle la sorte de ce mauvais pas, mais cette dernière se contenta de soulever son verre puis de le boire d'un coup sec. Anastassia hésita. « Eh ben Ana' ! Tu bois oui ou merde !? » lança le garçon qui l'avait servi quelques secondes plus tôt. Elle leva les yeux vers lui et alors qu'elle n'en avait aucune envie, elle sourit puis vida son verre d'un seul trait. A peine l'avait-elle posé sur la table devant elle qu'on le lui rempli à nouveau. Elle secoua légèrement la main pour faire signe qu'elle n'en voulait pas d'autre, mais c'était trop tard, le verre était plein et on le tendait. Anastassia posa les yeux sur la fenêtre pour observer les étoiles à travers le carreau. Guillaume ne lui avait-il pas dit de faire comme tout le monde ? Depuis quelques temps, ne considérait-elle pas que comme tout le monde signifiait principalement boire comme un trou ? La jeune fille sourit pour elle-même et détourna les yeux de la vitre. Guillaume avait raison, il était temps qu'elle devienne « normale » !

    Le lendemain, vers huit heures, Anastassia ouvrit les yeux. Elle avait mal au ventre, ses membres étaient engourdis, sa tête lui tournait et elle ressentait une douleur intense dans le bas du ventre. La jeune fille se redressa sur les coudes ; c'est là ce moment là qu'elle comprit qu'elle n'était pas dans son lit : elle était étendue sur le sable. Affolée, elle tenta de se lever, mais elle tituba avant de tomber sur le sol quelques mètres plus loin. Elle pencha la tête et resta sans voix. Sous ses doigts, elle sentait la texture de son chemisier. Elle releva la tête ; son jean traînait un peu plus loin. Anastassia se redressa d'un bond. Elle tangua pendant quelques secondes avant de réussir à se stabiliser. Elle posa ses mains sur son ventre et regarda son corps presque nu en silence. Elle n'avait plus que son boxer - qui était mis dans le mauvais sens - et son soutien-gorge dont l'une des bretelles avait été arrachée. Que s'était-il passé la nuit dernière ? Anastassia n'en avait aucune idée, mais elle savait que ça n'aurait jamais du arriver. Anéantie, elle se laissa tomber sur le sable où elle pleura pendant plus d'une heure, en silence, les yeux rivés sur la gourmette de Guillaume qui brillait à son poignet. Que lui avait-elle fait ? Comment avait-elle pu le trahir de cette façon ? Elle se mordit le lèvre. Ce n'était pas possible, elle était en train de rêver. Anastassia ferma les yeux pour les rouvrir quelques minutes plus tard ; la situation était bel et bien réelle. En réalisant cela, elle sentit son estomac se retourner. Elle eut juste le temps de se pencher sur le côté pour vomir. Jusqu'à midi, elle resta là, à moitié nue, assise sur le sable chaud, à essayer désespérément de se souvenir. Elle se voyait boire le verre d'alcool qu'on lui tendait, elle se voyait une cigarette à la main, elle se voyait plonger toute habillée dans la piscine, elle se voyait marcher sur la plage, appuyée sur ... Anastassia n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps, elle se remit à vomir. Elle pleura encore quelques heures avant d'avoir le courage de se lever puis d'enfiler son jean et sa chemise. Elle fouilla dans les poches de son pantalon : son portable avait disparu. Elle se traîna jusqu'à la route où elle rejoignit une cabine téléphonique pour appeler sa cousine. Cette dernière était complètement paniquée. Apparemment, elle l'avait cherchée toute la nuit et avait fini par rentrer, pensant qu'elle était retournée à la maison. Anastassia ne chercha pas à s'excuser, elle insista simplement pour qu'on vienne la chercher. Quarante-cinq minutes plus tard, elle était dans sa chambre, sous la douche. Elle y resta pendant plus d'une heure, et pourtant, en sortant, elle se sentait toujours aussi sale. Elle mit un jean propre et un tee-shirt, puis elle récupéra les sous-vêtements et les vêtements qu'elle avait eu sur elle cette nuit là. Elle les fourra dans un sac plastique, mit un ciseau dans son sac et sortit dans la rue. Elle marcha pendant presque une heure, le regard perdu dans le vague, les yeux humides. Finalement, elle s'arrêta devant une poubelle dans laquelle elle entreprit de découper ses vêtements en de miniscules morceaux ; elle ne voulait plus jamais revoir ne serait-ce que la couleur vert anis de ce chemisier. Quand elle eut fini, Anastassia regagna la maison. Il était déjà cinq heures de l'après-midi. Sa tante rentrait dans environ une heure, et à 20 heures, elle l'accompagnait à l'aéroport pour prendre l'avion. Guillaume l'attendrait à la gare et ... Anastassia courut vomir aux toilettes. Que pouvait-elle faire ? Elle resta immobile, sur le lit pendant de longues minutes avant de se décider. Elle descendit au rez-de-chaussée et prit le téléphone. Elle respira un grand coup avant de composer le numéro de Guillaume. Il répondit dès la première sonnerie. Elle ne lui laissa même pas le temps de dire bonjour : « C'est Ana'. Je voulais juste te dire de ne pas venir me chercher à l'aéroport ce soir. Je ... je ne veux pas que ... Une fois que je serais de retour, je ne veux plus qu'on se revoit. ». A l'autre bout du fil, Guillaume resta muet. Avait-il bien entendu ? Entendait-il des voix ? Anastassia venait-elle réellement de lui dire qu'elle ne voulait plus le voir ? Pour la première fois de sa vie, il sentit une larme couler le long de sa joue ...
Revenir en haut Aller en bas
https://institut-hurston.forums-actifs.net
Aëlys Klélia Sablowski

Aëlys Klélia Sablowski

Féminin Verseau Coq
le jour ou tu es arrivé(e) : 28/11/2008 messages : 177 citation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? l'âge de ton personnage : 18 ans ... et des poussières. célébrité sur l'avatar : ... Va te faire foutre ! Ca te parle assez !?

ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . Vide
MessageSujet: Re: ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . EmptyVen 20 Fév - 19:20

    Anastassia arriva à Denver tôt le lendemain matin. Elle avait su que ça se passerait ainsi : Guillaume était là, beau comme un Dieu, le regard posé sur elle avec une telle insistance qu'elle en eut mal au ventre. Elle se précipita aux toilettes avant même d'avoir dit bonjour à qui que ce soit, et encore une fois, elle se mit à vomir. Dix minutes plus tard, elle rejoignait ses parents. Guillaume - qui les connaissait très bien - était avec eux, mais elle ne lui accorda pas le moindre regard. Elle marcha droit devant elle, ravalant les larmes qui lui brûlaient les yeux. Après ce jour, Guillaume ne chercha pas à la revoir. Anastassia changea de lycée et modifia ses anciennes habitudes pour ne plus jamais emprunter la même route que lui. Pendant six mois, elle réussit à vivre ainsi. Elle avait mal, mais au fil du temps, la douleur s'atténuait : elle commençait à se pardonner. Anastassia se sentait plus seule que jamais, mais elle ne le montrait pas le moins du monde ; elle paraissait encore plus heureuse qu'avant son départ. Mais un jour, tout le petit monde imaginaire et merveilleux qu'elle avait créée à force d'illusions s'écroula : elle croisa Guillaume alors qu'elle se promenait dans le parc en compagnie d'amis. Il était avec une fille, une grande blonde qu'Anastassia ne tarda pas à identifier comme sa nouvelle copine. Elle sentit son estomac se retourner et là, au beau milieu de l'allée, elle se mit à vomir. Pendant quelques secondes, Guillaume resta immobile, puis il s'en alla sans lui adresser la parole. A partir de cet instant, Anastassia devint comme folle. Elle ne supportait pas l'idée qu'il soit avec une autre fille. Quelques minutes plus tard, elle était assise sur le perron devant chez lui, déterminée à l'attendre aussi longtemps qu'il le faudrait. Quand enfin, trois heures plus tard, il gara sa voiture dans l'allée, Anastassia se redressa d'un bond. « Guillaume ... ». Il ne lui accorda même pas un regard. Il la contourna et inséra la clef dans la serrure. Alors qu'il allait refermer derrière lui, Anastassia bloqua la porte avec son pied. Elle entra de force dans la maison et commença à parler sans pouvoir s'arrêter. Elle voulut lui expliquer ce qui s'était passé, à quel point elle avait eu honte, à quel point elle se sentait minable et à quel point elle s'en voulait, mais ses paroles étaient entrecoupées par de gros sanglots ; Guillaume ne perçut que quelques mots. Il fut cependant touchée par la jeune fille. Il la prit par les épaules et la força à s'asseoir sur le canapé. Après qu'elle se soit calmée, il lui expliqua clairement qu'il ne voulait pas savoir ce qui s'était passé six mois plus tôt. Il l'avait oubliée et il aimait une autre fille, il n'y avait rien d'autre à dire. Si elle voulait, ils pouvaient recommencer à se voir de temps en temps, mais leur histoire d'amour était belle et bien terminée. Anastassia éclata en sanglots une nouvelle fois. Elle voulait absolument s'expliquer, mais il lui répétait avec insistance qu'il ne désirait pas savoir. Alors elle finit par attraper son sac d'un geste rageur, et elle se précipita sur la porte tout en hurlant « De toute façon c'est de ta faute, et le pire, c'est que tu ne veux même pas le reconnaître ! ». Pourquoi l'accusait-elle ? Parce qu'elle était persuadée d'une chose : si avant de se rendre à la soirée quelques mois plus tôt Guillaume ne lui avait pas dit de faire comme tout le monde, jamais elle n'aurait été assez stupide pour accepter un verre d'alcool ...

    Anastassia était folle de rage. Il ne lui laissait même pas l'occasion de s'expliquer ! Elle avait envie de hurler, de tout casser sur son passage, de le forcer à l'écouter, d'aller mettre son poing au beau milieu du visage de la salope qui lui avait volé l'homme de sa vie ... Mais Anastassia ne fit rien de tout cela. Elle rentra chez elle et s'enferma dans sa chambre. Elle s'en voulait énormément ; elle en était persuadée, jamais elle ne pourrait se pardonner. Elle savait très bien qu'elle ne pouvait pas totalement rejeter la faute sur Guillaume. Après tout, c'était elle qui lui avait dit qu'elle ne voulait plus le voir, c'était elle qui avait refusé de lui parler alors qu'il s'était déplacé, c'était elle, qui avait été assez conne pour vouloir être comme tout le monde ... Durant tout le reste du week-end, elle resta enfouie sous ses couvertures, sans manger, sans adresser la parole à personne, refusant même de répondre au téléphone. Elle avait l'impression que sa vie venait de prendre fin, que plus jamais, elle ne pourrait être heureuse. Guillaume était tout ce qu'elle avait ... elle n'avait désormais plus rien.

    Pendant plusieurs semaines, Anastassia resta clouée dans son lit ; elle était malade. Elle vomissait pratiquement tout ce qu'elle avalait, mais aucun médecin n'était capable de mettre un nom sur le mal qui la torturait. Et pourtant, elle qui n'avait aucun diplôme, elle savait parfaitement ce qu'elle avait : son coeur était brisé. Existe-t-il un remède pour ce type de souffrance ? Si c'était le cas, ça se serait non ? A la vérité il en existe un, mais le traitement dure si longtemps que beaucoup n'arrive pas à aller jusqu'au bout ... il s'agit du temps. Il faut le laisser passer, le laisser atténuer la douleur pour que finalement, il soit capable de la faire disparaître presque complètement, ne laissant qu'une immense cicatrice au milieu du coeur. Anastassia avait-elle la force d'attendre ? Elle s'en sentait incapable. Elle ne voyait plus une seule raison de vivre. A quoi bon si la seule personne qui avait réellement compté pour elle n'était plus à ses côtés ? Pendant des jours, elle rumina cette idée, et finalement, elle finit par prendre position : elle ne pouvait plus continuer. Elle attendit que ses parents soient tous deux partis au travail, puis elle descendit au salon. Elle monta à l'étage toutes les bouteilles d'alcool qu'elle était capable de trouver et le plus de plaquettes de médicaments possibles. Comment pouvait-elle se louper en mélangeant tout cela ? Il n'y avait aucune raison pour qu'elle échoue ! Anastassia remonta dans son lit et se glissa sous les couvertures. Elle ouvrit une première bouteille d'alcool, but une gorgée, avala son premier comprimé. Elle était incapable de savoir combien de temps s'écoula avant qu'elle ne perde connaissance.

    Malheureusement pour elle, elle avait mal calculé son coup. Etait-ce un hasard si sa mère était revenue précipitamment à la maison, ayant laissé ses clefs sur le bar ou était-ce, qui sait, une intervention divine ? Impossible de répondre à cette question, mais quoiqu'il en soit, Shannen arriva à temps. Elle appela une ambulance puis son mari, complètement paniquée. Que s'était-il passé dans la tête de sa fille ? Comment avait-elle pu faire une chose pareille, elle qui était si heureuse, si gentille, si belle, si intelligente ... ? Shannen se forçait à rester éveiller et à tapoter les joues de sa fille, mais une fois les secours sur place, elle se laissa tomber sur le sol et perdit connaissance. Anastassia fut transporté d'urgence à l'hôpital où on lui fit un lavage d'estomac. Elle resta inconsciente pendant plusieurs heures avant d'ouvrir les yeux. La première chose qu'elle vit, ce fut les regards inquiets de ses parents, penchés sur elle à l'en étouffer. Ils lui posèrent des tonnes de question, mais Anastassia refusa de répondre. Elle dégagea sa main de celle de sa mère et se retourna dans le lit, le visage collé au mur. Jesse et Shannen ne savait pas quoi faire le moins du monde. Comment est-on censé réagir quand votre enfant tente de se suicider ? Comment faire pour qu'il se sente mieux ? Comment faire pour l'aider à surmonter ce qui lui semble insurmontable ? Shannen s'effondra en larmes dans les bras de son mari. Qu'allaient-ils donc faire ? C'est Jesse qui finit par prendre les devant. Il contacta un psychologue. C'est ainsi que trois heures après son réveil, Anastassia se retrouva en compagnie d'une femme d'une quarantaine d'année, qui ne cessait de lui poser des questions. L'adolescente n'avait aucunement l'intention de lui répondre ni même de lui accorder un regard ; elle fixait un point imaginaire en face d'elle, sans ciller. L'entretien dura plus d'une heure. La psychologue était intriguée ; Anastassia n'avait pas bougé d'un millimètre durant tout le temps de sa présence. Comment pouvait-elle rester si froide et immobile ? Froide ? Anastassia ? Et oui. Elle n'avait plus envie de jouer un jeu. Hors de question désormais d'être gentille avec tout le monde, de dire oui à tout, de se prendre la tête pour des détails, de vouloir être parfaite, de s'emmerder pour les autres ...

    Lorsqu'elle rentra chez elle deux semaines plus tard, Anastassia subit l'angoisse de sa mère. Elle n'osait pas la laisser seule ne serait-ce qu'une minute de peur qu'elle ne tente encore une fois de mettre fin à ses jours. Anastassia s'énerva alors comme elle ne l'avait jamais encore fait. « Mais fous moi la paix merde ! J'en ai ras le bol que tu sois toujours sur mon dos à me prendre la tête. Tu ne peux pas me laisser un vivre un peu ? Je n'ai plus l'intention de me tuer si c'est ce qui t'inquiète ! ». Sur ce, Anastassia grimpa les escaliers quatre à quatre et claqua la porte de sa chambre en cherchant à faire le plus de bruit possible. La jeune fille s'affala sur son lit, et resta immobile quelques instants. Habituellement, elle se serait mise à pleurer, mais désormais, les choses étaient différentes. Anastassia venait de gagner la première manche ; elle avait tenu tête à sa mère. Elle se redressa et alla chercher le cahier qu'elle n'avait pas achevé, et dans lequel elle n'avait pas écrit depuis des jours étant donné qu'elle avait séjourné à l'hôpital assez longtemps. Anastassia mordilla son stylo quelques minutes avant de poser la mine sur le papier. Elle écrivit seulement deux mots de façon à ce qu'ils occupent toute la page : changement et rébellion. Elle était bel et bien décidé à ne plus se laisser faire par tout ce qui lui pourrissait la vie depuis des années, à commencer par ses parents et le lycée. Concernant Shannen et Jesse, Anastassia refusa tout simplement de leur adresser la parole. Elle ne disait plus un seul mot en leur compagnie et affichait constemment un visage froid et indifférent ; ils pouvaient lui dire n'importe quoi, elle ne réagissait pas. Ses parents ne supportaient pas cette attitude, mais ils ne disaient rien. Ils pensaient que ça finirait par lui passer, et pour cela, ils ne trouvèrent pas d'autres moyens que de la renvoyer au lycée et de l'obliger à voir, deux fois par semaine, la même psychologue qui lui avait rendu visite à l'hôpital. Mais les choses furent loin d'évoluer dans le bon sens. Si Anastassia allait au lycée, elle n'y faisait plus rien. Elle n'écoutait pas en cours, préférant écouter de la musique, ne participait plus, ne faisait pas ses devoirs, n'apprenait pas ses leçons, et pire, elle rendait des feuilles blanches à chaque contrôle. Sans compter que son attitude avait considérablement changer ; habituellement calme, souriante, gentille et généreuse, elle était désormais renfermée, silencieuse, dédaigneuse et hautaine. Et parfois même, elle faisait preuve d'une grande agressivité auprès de ses camarades, tout comme elle se montrait insolente envers ses professeurs. Anastassia ne savait pas si elle devait se réjouir de son changement de comportement, mais elle persistait dans cette voix et finit même par s'engager sur une route dangereuse : la délinquance. Qu'est-ce que j'entends par là ? C'est bien simple. Anastassia n'hésitait pas à voler dans les magasins, elle fumait des joints et circulait régulièrement avec quelques grammes de cocaïne dans les poches de son jean, elle possédait une fausse carte d'identité qui lui permettait de boire dans les bars, elle se battait pour n'importe quelle raison, elle séchait les cours et ses rendez-vous chez la psychologue ... La seule chose à laquelle Anastassia ne songea même pas fut de coucher avec n'importe quel garçon. Elle prenait au contraire un plaisir particulier à les chauffer avant de les jeter comme des kleenex, attitude que la plupart d'entres eux ne supportaient pas. Mais elle se fichait bien de traîner derrière elle une réputation d'allumeuse, car la seule chose qu'elle désirait, c'était emmerder les autres, en particulier les garçons.

    Pendant plusieurs mois, Anastassia évolua ainsi. Ses parents ne savaient plus quoi faire, elle n'avait aucune limite. Dès qu'ils lui interdisaient de sortir, la jeune fille passait par la fenêtre et sautait en bas. Une fois au sol, elle se précipitait sur la route où quelqu'un l'attendait, la portière d'une voiture grande ouverte. Alors qu'ils refusaient de lui prêter de l'argent pour qu'elle puisse s'acheter de la drogue, elle allait elle-même se servir au distributeur avec leur carte bleu. Quant elle voulait acheter quelque chose, elle se servait directement dans les magasins, et lorsqu'elle avait une soudaine envie d'alcool, elle était capable de pénétrer par effraction dans une maison pour récupérer toutes les bouteilles qu'elle trouvait. Jesse et Shannen avaient connaissance de certains de ses actes, mais ils étaient totalement impuissants face à la détermination et la violence de leur fille. C'est pour cela que lorsque pour la cinquième fois, un policier les convoqua au commissariat, ils n'hésitèrent plus à demander de l'aide. Comment devaient-ils faire pour qu'Anastassia cesse toutes ces bêtises ? Le policier leur expliqua que justement, étant donné qu'elle avait déjà été arrêter à quatre reprise - deux fois pour vol, une fois pour coups et blessures, et une autre fois pour détérioration de bâtiments publics - et que cette fois-ci, elle avait été arrêté en état d'ivresse et en possession de drogue, ils n'avaient plus le choix ; soit elle passait devant le tribunal et risquait une lourde peine de prison, soit elle était envoyée dans une institution spécialisée qui pourrait l'aider à retourner dans le droit chemin. Jesse et Shannen n'hésitèrent pas bien longtemps : Anastassia irait à l'Institution Hurston. Mais l'adolescente n'était pas d'accord. Il était hors de question qu'elle laisse qui que ce soit l'enfermer avec des fous furieux. Placée dans un centre pour mineurs jusqu'à la rentrée scolaire qui avait lieu deux semaines plus tard, elle tenta de s'échapper une bonne quinzaine de fois, sans succès. Les éducateurs qui s'occupaient d'elle étaient incapables de comprendre son attitude. Un jour, elle était totalement silencieuse et immobile, son visage était impassible et totalement indifférent à ce qui se passait autour d'elle, et le jour suivant, elle tapait contre le mur, hurlait comme une folle furieuse, agressait quiconque tentait de rentrer dans sa chambre ... Parfois aussi, elle se mettait à discuter avec d'autres adolescents dans la même situation qu'elle, elle jouait aux cartes, elle rigolait ... Qu'est-ce qui pouvait expliquer ce comportement si étrange ? Sûrement la guerre que menait le diable et l'ange à l'intérieur de son coeur. Gentille ou méchante ? Agressive ou calme ? Froide ou chaleureuse ? Un jour c'était l'un qui gagnait, le lendemain, c'était l'autre ...
Revenir en haut Aller en bas
https://institut-hurston.forums-actifs.net
Aëlys Klélia Sablowski

Aëlys Klélia Sablowski

Féminin Verseau Coq
le jour ou tu es arrivé(e) : 28/11/2008 messages : 177 citation : Qu'est-ce que ça peut te faire ? l'âge de ton personnage : 18 ans ... et des poussières. célébrité sur l'avatar : ... Va te faire foutre ! Ca te parle assez !?

ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . Vide
MessageSujet: Re: ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . EmptySam 21 Fév - 14:29

    Caractère : Comment décrire le caractère d'une jeune fille comme Anastassia ? Elle est si changeante, qu'il est réellement difficile de lui attribuer des caractèristiques précises. Une seule chose est sûre : elle est différente. Surdouée, elle ne fonctionne pas comme le plupart des gens ; elle pense et agit différement. Il y a encore un an, j'aurais été apte à vous expliquer ces distinctions de comportement, mais désormais, je n'en suis plus capable. Pourquoi ? Parce qu'Anastassia refoule au plus profond d'elle-même sa différence, elle s'est arrangée pour qu'on ne la voit pas, ou du moins pas comme elle est réellement. Anastassia a changé. Enormément changé. D'une jeune fille souriante, gentille, attentionnée, calme, sérieuse, patiente, généreuse, douce ... elle est devenue ... indescriptible. Elle a décidé de devenir réellement comme tout le monde, mais elle s'est attaqué à un cas extrême ; elle est tout à la fois. Elle peut être un jour complétement éteinte et silencieuse, et le lendemain, parler avec tout le monde, rigoler, danser, chanter. Il lui arrive d'être froide et hautaine, et l'instant d'après, de se montrer extrèmement chaleureuse avec les gens qui l'entoure. Parfois, elle parle avec calme et quelques secondes plus tard, elle peut devenir extrêmement agressive envers son interlocuteur, allant jusqu'à lui mettre son poing au milieu de la figure. Quand elle voit une personne en train de pleurer, elle ira soit lui remonter le moral, soit enfoncer encore plus loin le couteau dans la plaie. Anastassia est est très spéciale. Paradoxale. Lunatique. Imprévisible. Indomptable. Meurtrie. L'explication ? A l'intérieur de sa tête, deux êtres se battent pour une victoire qui semble intouchable : l'ange et le démon. Parfois c'est l'un qui l'emporte, d'autres fois c'est l'autre. Mais personne ne peut prévoir à l'avance l'issue du combat ...

    Votre arrivée à l'Institution : L'arrivée d'Anastassia a l'Institut Hurston fut assez particulière ; si elle ne voulait pas se faire remarquer, c'est raté ! La jeune fille résidait depuis deux semaines dans un centre pour mineurs duquel elle avait tenté de s'échapper plus d'une quinzaine de fois. C'est pour cela que Jesse et Shannen craignait de ne pas être capable de la maintenir tranquille durant le trajet jusqu'à l'Institution Hurston. Que faire pour être sûr de la voir arriver à destination ? Tous deux savaient qu'il n'y avait qu'une chose à faire : demander aux autorités de se charger du transfert. C'est donc à bord d'une voiture de police, assise à l'arrière du véhicule entre deux policiers, telle une prisonnière, qu'Anastassia fit le trajet de Denver à New Perri. Ses parents suivaient derrière, à bord de leur propore voiture. Dans le coffre, ils avaient la valise de leur fille, que Shannen avait remplie elle-même, ainsi qu'une grosse boîte en carton qu'elle n'avait pas ouverte sur ordre de sa fille. Shannen aurait vraiment aimé jeter un oeil à l'intérieur, mais Anastassia était assez mal comme ça ; elle préférait pouvoir lui affirmer en la regardant dans les yeux qu'elle n'avait pas, ne serait-ce que jeter un oeil à ce qu'il y avait à l'intérieur de la boîte. Le couple était rassurée ; Anastassia n'avait aucune chance de s'échapper. Pourquoi agissait-il avec elle comme avec une prisonnière ? Simplement parce qu'en intégrant l'Institution Hurston, Anastassia jouait sa dernière carte. Si elle fuguait de l'établissement, elle serait immédiatemment envoyée dans un centre pour mineurs jusqu'à ce que la date d'un procès soit fixé - concernant la possession de drogue et l'ivresse sur la voix publique - où elle écoperait d'une lourde peine de prison. Jesse et Shannen préférait donc la traiter comme une prisonnière alors qu'elle ne l'était pas, plutôt que de la voir enfermé dans une réelle prison. Mais pour Anastassia, être envoyée dans cette Insitution était exactement la même chose que se retrouver derrière les barreaux ; elle n'aurait plus aucune liberté. Elle avait bien l'intention de tenter quelque chose. C'est ainsi que quelques minutes avant d'arriver, alors que le chauffeur s'était arrêté pour faire le plein d'essence, Anastassia demanda à aller aux toilettes. Un policier l'accompagna jusqu'à la porte de celles des femmes, à l'intérieur de la station service. A peine Anastassia eut-elle fermée la porte qu'elle se précipita sur la fenêtre. Elle se hissa sur le rebord et passa de l'autre côté du mur ; elle était libre. La jeune fille se mit à courir comme une folle. Elle traversa la route à toute vitesse sans regarder si une voiture arrivait. Une fois de l'autre côté, elle courut à travers le champ de blé qui lui faisait face, sans se retourner. Mais dix minutes plus tard, alors qu'elle croyait pouvoir enfin souffler un peu, elle bascula vers l'avant. Quelqu'un venait de se jeter sur elle. Il s'agissait d'un des policiers chargé de sa surveillance. Il lui passa les menottes et la força à le regarder. Anastassia était folle de rage. Ses yeux lançait des éclairs et elle ne put se retenir : elle lui cracha à la figure. Elle se prit une gifle monumentale en plein visage, puis il lui fit faire le chemin en sens inverse. Arrivée à la voiture, Anastassia croisa le regard paniqué de ses parents ; elle s'en fichait complètement. Le policier la força à monter dans la voiture puis claqua la porte. Anastassia entendit ses parents supplier les gendarmes de l'emmener malgrè tout à l'Institution. Après de longues minutes, les policiers montèrent à bord et le trajet se poursuivit. Arrivée devant le grand portail, la voiture s'arrêta. On fit sortir Anastassia de force et on la poussa à l'intérieur de la propriété, les menottes toujours attachées autour de ses poignets. Les nombreuses personnes présentent dans le parc l'observaient avec curiosité. Anastassia ne supportait pas de passer pour une bête de foire. Elle voulait absolument partir d'ici. Elle tenta de se dégager, mais on la tenait fermement. Que pouvait-elle faire ? Elle n'avait pas beaucoup d'alternative et elle le savait. Elle choisit donc de ne pas perdre la face, et c'est la tête haute, l'air fier et hautain qu'elle avança jusqu'à la porte de l'Institution. Ce n'est qu'une fois dans le bureau du directeur qu'un policier se décida enfin à lui enlever les menottes. Michael Hurston regardait la jeune fille avec intérêt. Qu'avait-elle donc fait ? Il écouta les explications données par les autorités ; apparemment, Anastassia allait lui donner du fil à retordre. Il dit aux policiers qu'ils pouvaient disposer et posa son regard sur la jeune fille. Il comprit immédiatement qu'elle ne le considérait pas comme un ami. Il tenta de discuter avec elle mais aucun mot ne franchi la barrière de ses lèvres. Michael Hurston n'insista pas mais décida de la garder dans son bureau jusqu'à ce que tous les élèves devant arriver dans la journée soit présent - histoire de ne pas prendre le risque de la voir s'enfuir par le portail grand ouvert. Il n'avait aucun travail particulier à faire, c'est pourquoi il s'installa dans son fauteuil, le dossier de la jeune fille dans les mains ...

_* Vos préférences. }
    Votre film préféré : Orgueil & préjugés
    Votre livre préféré : Le Pacte de Jodi Picoult et Les Misérables de Victor Hugo
    Votre chanson préféré : The Man Who Can't Be Moved & Fall For You
    Votre plat préféré : Avant ... c'était les crêpes au nutella <3'

_* Votre scolarité. }
    Appréciation générale du conseil de classe à la fin de l'année précédente : « Que s'est-il passé à partir du troisième trimestre ? Anastassia devrait tenter de se reprendre en main ; ses capacités intellectuelles méritent d'être exploitées et non refoulées. Courage ! »
    Moyenne générale de l'année passée : 12.2 (lors du premier trimestre : 17,5 _ lors du deuxième trimestre : 17.2 _ lors du troisième trimestre : 2).
    Nombre d'heures de retenues depuis le début de votre scolarité : 24 heures
    Matières que vous préférez : L'anglais ; le cours de littérature & l'histoire.
    Matières que vous détestez : Aucune en particulier.

_* Hors-jeu. }
    Prénom : Marie
    Age : 15 ans
    Poste-vacant ? : Non
    Double-compte ? : Non
    Comment as-tu connu le forum ? : On se le demande =P
    Que penses-tu du désign ? : MAGNiiFiiQUE <3'
    As-tu bien lu le réglement ? Donne nous le code : Hum hum ... =D
Revenir en haut Aller en bas
https://institut-hurston.forums-actifs.net
Contenu sponsorisé





ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . Vide
MessageSujet: Re: ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » . Empty

Revenir en haut Aller en bas

ANA' H. BURROWS . admin . « I hate everybody, I hate you, I hate me » .

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
hurston's institut :: hors-jeu :: and now all it's over, but all is beginning :: HORS-JEU -